BILAN TERRIBLE POUR LES DROITS DE L'HOMME
EN 1996
1996 fut la première année de l'union douanière
entre la Turquie et l'Europe. Les islamistes sont conduits au pouvoir
en 1996 par Ciller elle-même qui prétendait être la chance unique pour
l'Europe pour empêcher un pouvoir islamiste en Turquie. Aucune des
réformes démocratiques promises par Ciller n'a été mise en pratique. Au
contraire, selon l'Association des droits de l'homme (IHD), la première
année de la Turquie dans l'Union douanière a enregistré la répétition
de toutes les violations habituelles des droits de l'homme.
La litanie déprimante comprend 70 morts et 46
blessés dans des soi-disant "meurtres non élucidés", des exécutions
sommaires et des morts en détention qui auraient coûté 179 vie, 326
personnes déclarant avoir été torturées en détention policière, 107
organisations non-gouvernementales, journaux et éditeurs fermés et
toutes les éditions de 183 différentes numéros de divers magazines
saisis, 379 reporters et journalistes arrêtés, condamnés à un total de
166 ans et 6 mois d'emprisonnement et des amendes de plus de 10
milliards de LT.
La plus infâme de ces sentences était peut-être
celle de Yasar Kemal du 7 mars par la cour de la sûreté de l'état à
Istanbul (DGM) qui a imposé une sentence de 20 mois de prison avec
sursis à l'auteur prix noble pour deux essais qu'il a écrit sur la
question kurde. Cette sentence a fait l'effet d'une bombe pour ceux qui
s'occupent de la condition des droits de l'homme en Turquie.
En décembre 1995, Tansu Ciller alors premier
ministre avait annoncé une liste de relaxations légales, en particulier
pour liberté d'expression, qui avait conduit à l'abandon des charges
pour "terrorisme au travers d'écrits" contre Kemal par la même cour
pour les même essais. Cet acquittement peut avoir influencé la décision
de l'union européenne (EU) pour admettre la Turquie dans l'union
douanière.
Le journaliste Irfan Agdas a été tué cette année,
mais l'agression la plus infâme de l'année contre des hommes de lettre
a certainement été la mort en détention policière du journaliste Metin
Göktepe le 9 janvier. Göktepe a été arrêté avec environ 1.000 personnes
alors qu'il couvrait une manifestation à Istanbul pour la publication
d'Evrensel, de gauche. Son meurtre a soulevé la colère de la presse et
des médias, mais jusqu'à présent aucune arrestation n'a eu lieu, et
l'"enquête" sur les 48 officiers de police accusés du meurtre de
Göktepe avance à une allure d'escargot.
Une autre tache de la Turquie 1996 a été la torture
des enfants à Manisa, dans l'ouest de la Turquie. L'affaire a reçu une
attention internationale générale, et le 17 avril Amnesty
Internationale a déclaré que des enfants entre 14 et 16 ans détenus sur
accusation d'implication dans des organisations internationales, et en
détention sont soumis à des tortures sexuelles et physiques,
allégations documentées par les rapports de l'hôpital. Le "procès" des
officiers de police accusés se déroule à une allure glaciale.
La seule différence remarquable entre ce bilan
surchargé et celui de l'année passée est la décroissance dans ces
villages brûlés et vidés par les forces de la sûreté gouvernementale
dans le sud-est, de 243 à 67. "Parce qu'il n'y a plus de villages à
brûler," a commenté un responsable de l'IHD avec une ironie désabusée.
Prisons terrorisées
L'année a commencé avec une "opération de sécurité"
à la prison Üsküdar le 4 janvier, qui a conduit à la mort de quatre
prisonnier pour avoir été frappés à la tête.
En fait, 1996 a vu la pire violence envers les
prisonniers depuis les temps de la loi militaire du début des années
80, selon les responsables de l'IHD. Entre janvier et novembre 1996, 21
prisonniers ont été battus à mort par les autorités de la prison, et 10
prisonniers ont été tués par d'autres détenus.
La vague de grèves de la faim dans les prisons en
juillet s'est terminée par le compromis partiel du gouvernement, mais
seulement après avoir coûté la 12 vies. Quatre prisonniers sont morts
après les grèves pour être privés des traitements adéquats.
Le pire incident de prison a été une attaque de la
gendarmerie sur la prison de Diyarbakir le 24 septembre, où 10
prisonniers ont perdu la vie et 24 ont été gravement blessés. Les
autorités ont rapporté la fatalité à des pertes au cours de la
suppression d'une émeute en prison, mais un récent rapport du comité
parlementaire des droits de l'homme a établi qu'il n'y avait pas eu
d'émeute suffisante pour justifier une opération militaire, au cours de
laquelle "des prisonniers ont été délibérément battu sur la tête avec
des barres de fer et des matraques."
"Disparitions" en détention et "mères du samedi"
Des allégations de personnes disparues en détention
"officielle" ont totalisé 208 entre janvier et novembre 1996. Les
activistes des droits de l'homme interprètent ce chiffre comme un
accroissement dramatique, étant donné que le nombre total des
"disparus" entre 1980 et 1996 est de 420. La vigile héroïque des "mères
du samedi" peuplée par les familles des disparus, qui ont continué leur
sit-in silencieux en protestation tous les samedis à Istanbul place
Galatasaray pendant 86 semaines à ce jour, a reçu beaucoup d'attention
de la presse et des média dans le monde. L'attaque de la police
d'Istanbul contre les mères, des activistes syndicaux et politiques et
des journalistes au cours de l'un de ces sit-in de protestation lorsque
se tenait la conférence des nations-unies Habitat II à Istanbul a
provoqué l'intérêt international. Certains délégués d'Habitat II ont
été aussi blessés dans l'attaque. Amnesty International a répondu à la
détermination des "mères du samedi" en lançant une campagne
internationale en novembre pour mettre en lumière les violations des
droits e l'homme en particulier les "disparitions" en Turquie.
Sud-Est: la blessure ouverte
L'année 1996 a commencé avec un certain espoir pour
une solution pour le problème kurde; à ce moment le parti du travail
kurde (PKK), tenant un cessez-le-feu unilatéral dans le sud-est.
Le 16 janvier, la presse a rapporté que le PKK a
fait une embuscade contre un minibus à Güclükonak dans le sud-est,
tuant 11 personnes, mettant ainsi fin au cessez-le-feu unilatéral.
L'affaire pourtant a été ensuite investiguée par une délégation
non-officielle conduite par l'initiative "Réunissons-nous pour la
paix", qui a établi que les forces de sécurités étaient responsables de
l'embuscade. La délégation et les familles des victimes de l'incident
ont exigé la poursuite du chef du staff pour meurtre. Aucune action
légale n'a été entamée contre le chef des poursuites; au contraire le
chef de l'initiative, Sanar Yurdatapan, a été interrogé par le bureau
du procureur accusé de "sape contre le chef du staff et les forces de
la sécurité. "Yurdatapan devait être arrêté plus tard dans l'année pour
être poursuivis pour d'être apparu sur la chaîne kurde de TV Med TV.
Le cessez-le-feu du PKK, qui n'a jamais été reconnu
par le gouvernement n'a pas duré longtemps et dans l'année 1996, le
conflit dans le sud-est a coûté la vie à 2.75O des deux côtés, incluant
les guérilleros du PKK et les forces de la sûreté turque, laissant 118
morts civils en résultant des atrocités commises par l'un ou l'autre
côté du même conflit. L'organisation des droits de l'homme basée aux
USA Human Rights Watch (HRW) a produit des rapports sur l'usage des
armes contre les civils dans la Turquie du sud-est, qui conduirait
ironiquement au procès de l'éditeur et du traducteur des rapports en
Turquie.
La campagne des organisations internationales des
droits de l'homme, de HRW et d'Amnesty International (AI), contre les
mauvais traitements des civils par les autorités en particulièrement
dans la Turquie du sud-est ont conduit le parlement européenne le 18
septembre à suspendre les aides financières à la Turquie en défiance du
protocole de l'Union douanière. Cette démarche a conduit le
vice-premier ministre et le ministre des affaires étrangères Tansu
Ciller à annoncer immédiatement un nouveau projet de démocratisation du
code pénal turc et des procédures pénales.
Il y a un certain nombre d'affaires entendues par la
cour européenne des droits de l'homme, dont celle des villageois du
sud-est de Yesilyurt qui conduit le 16 septembre 1996 à la condamnation
du gouvernement à payer une compensation pour les villageois. La
plainte des villageois de Yesilyurt était qu'un commandant de l'armée
les avait forcés en 1997 de manger des excréments.
Discours sur la violation
"Manger des excréments et votre vie entière sera
changée!": Milliyet, un quotidien turc rapportait la condamnation de la
cour européenne des droits de l'homme du gouvernement de payer des
milliards de LT aux villageois, avec cet en-tête "comique". En fait,
tandis que les média turcs exprimaient leur colère contre cette
intervention "étrangère", l'avocat des villageois de Yesilyurt Hasip
Kaplan essayait d'élever sa voix contre les persécutions croissantes
des forces de sécurité dans la régions contre les villageois de
Yesilyurt, incluant les arrestation subséquente et la torture du chef
du village dans le poste local de gendarmerie.
L'argument officiel conter les corps européens
décrivant leurs critique comme "intervention étrangère dans les
affaires intérieures de la Turquie" est appuyée et encouragée par la
plupart des secteurs des médias turcs qui, dans toutes les occasions
présentent les critiques internationales comme "collaboration avec le
PKK."
Comme démonstration typique l'attitude officielle de
la Turquie envers les critiques européenne, le journal britannique
Financial Times citait le 20 décembre le ministre de la justice de
Turquie Sevket Kazan qui affirmait que son gouvernement était
maintenant en train de comptabiliser les violations des droits de
l'homme en Europe, dans le but de contré leur allégation contre la
Turquie.
Kazan a dit: "La seule chose que fait l'Europe est
de critiquer la Turquie mais à partir de maintenant nous critiquerons
l'Europe."
Comme exemple de comment l'Europe viole les droits
de l'homme, le ministre de la justice a dit que teen-agers de maisons
violentes peuvent être séparés de leurs familles jusqu'à ce qu'ils
atteignent 18 ans. "Au cours de cette période ils ne sont pas autorisé
à voir leur parents. Il y a environ 600 cas de ceci."
Kazan a aussi dit que les musulmans ne sont pas
autorisés de pratiquer leur religion librement en Europe. Il a dit que
les églises en Turquie ne sont pas autorisées à faire sonner leurs
cloches mais que les mosquées ne peuvent pas utiliser les haut-parleurs
pour diffuser leurs appels à la prière. Kazan a aussi accusé l'Europe
d'être derrière le PKK en disant: "Où le PKK obtient-il les armes? D'où
vient leur argent? L'Europe est derrière le PKK. A partir de
maintenant, nous exigerons des réponses.
Conséquemment, la croyance général du public turc
envers les conventions internationales que la Turquie a signées semble
être des étrangers ne devraient pas dire à notre gouvernement ce qu'il
doit faire". Et aucun corps officiel ou non-officiel capable
d'influencer la mentalité du public ne semble pas être concernée par le
devoir d'informer l'opinion publique sur les conventions des droits de
l'homme du Conseil de l'Europe et de l'ONU, et les obligations du
gouvernement turc. Le résultat est qu'on peut encore voire en Turquie
des manifestations tenues avec le slogan "a bas les droits de l'homme",
comme la récente manifestation à laquelle participaient exclusivement
les policiers en civil dans le district de Lice le 30 décembre.
Certainement, le touant n'impliquerait pas
automatiquement une amélioration des performance de la Turquie en
matière de droits de l'homme. Mais d'espérer un changement graduel dans
les croyance du public turc en parallèle avec l'inclusion de la Turquie
dans l'union douanière envers les concepts des droits de l'homme et
l'Europe représenté ne serait pas de mauvais aloi. Ceci est
probablement l'opportunité essentielle que la Turquie a manquée dans
l'année 1996. Bien qu'il n'y ait pas d'indications optimistes, "il y a
toujours une place pour l'espoir dans une chose qui n'est pas morte"
comme dit le vieux proverbe turc.
LE SILENCE ET LES SILENCIEUX DANS LE TRIANGLE DU DIABLE
Zafer F. YÖRÜK,
le 23 November 1996, The Turkish Daily News
L'une des principales chaînes de télévision de
Turquie, ATV, a émis mardi soir une bande vidéo montrant le criminel
international décédé Abdullah Catli, l'une des victimes de l'accident
de voiture controversé à Susurluk dans lequel Catli, son amante et un
officier supérieur de police ont été tués et un membre au sommet du
gouvernement a été blessé, à un mariage assis à coté du nouveau
ministre de l'intérieur, Meral Aksener.
Aksener, qui est connue pour sa relation étroite
avec le vice premier ministre Tansu Ciller, a remplacé Mehmet Agar
comme ministre de l'intérieur suite à sa démission la semaine passée.
La raison de la démission a été officiellement déclarée comme étant due
à la maladie de sa fille, mais les observateurs s'accordent pour dire
qu'Agar a démissionné sous la pression de Ciller après que ses
tentatives pour couvrir les aspects controversés de l'accident de
voiture aient échouées et la suspicion sur ses liens avec les gangs
secrets supposés au sein de l'état aient été révélés par la presse.
On affirme que, en se distanciant d'Agar et en le
forcant a démissioner, Ciller espérait mettre fin aux allégations
scadaleuses d'après lesquelles Agar et elle-même étaient à la tête
d'une organisation secrète consistant en ex meurtriers d'extrême droite
(Ülkücü), certains chefs de la police, une fraction des officiers des
unités spéciales en service actif dans le sud-est, et certzines tribus
kurdes recrutées par la force paramilitaire de l'éétat connus sous le
nom de 'gardiens de villages"- dont la plus est la tribu Bucak, dont le
chef est le député parlementaire du parti de la juste voie (DYP) Sedat
Bucak, le seul survivant de l'accident de la route à Susurluk. La
source des de es allégations serait un rapport du service turc de
renseignement (MIT) qui a été rendu public pour la première fois par
Dogu perincek, le leader du parti ouvrier (IP) de gauche. Perincek q
cité la rapport qui affirmait que Ciller avait usé de fonds secrets
sous son contrôle lorsqu'elle était premier ministre pour financer une
organisation secrète devait être sous ses ordres.
Les plans de Ciller ont-ils échoué?
Le nouveau ministre de l'intyérieur Aksener a pris
son poste comme candidat de Ciller, mais le ait est qu'elle est une
outsider, c'est-à-dire étrangère aux forces turques de la
sécurité, au contraire d'Agar qu a servi come chef de lpolice pendant
des décenniers. Ceci a amené des critiques des rangs de la policd.
La nouvele évidence qu'Aksener, certains chefs de
police et Catli ont pas" ensemble des moments agrables au même mariage
peut écourter la carrère d'Aksener comme ministre e l'intérieur et
éjouer le plans de Ciller pour dessocier so nom du "triangle
mafia-police-politiciens". Les allégations émanant de diffusion d la
récente bande vidél sne s'arrêtent pas à l'implication de Ciller dans
un gang néanmoins et vont jusqu'à affirmer que la Turquie abrite
cdrtains criminels recherchés sous les alertes du 'vulletin rouge' du
corps de police international Interpaol en retour pour leurs 'services'
à m'éétat turc.
1laattin Sakici est en Turquie
Abdullah Catli était l'un de ces riminels, qui a été
condamné par des tribunaux suises dans les annés 109° à
l'emprisonnement pour de accusation de drogue mais s'était alords
échappé de prison et avait disparu. On affirme que Catli eest rertourné
en Turquie après son évasion et qu'on lui a fourni une nouvelle carte
d'identité sous le nom de Mehmet Özbay, afin d'être employé dan des
opérations secrètes, incluant des exécutions somaires d'acctivistes e
gauche et kurdes, l'assasinat d'hommes d'affaires kurdes et d'avocats
et même des opérations secrètes au delà des frontières de la Turquie
telles que la tentative de coup d'état avortée contre le prsident de
l'azervaidhan Haydar Aliev en mars 1994. Catli a gardé un passeport
avec le même faux nom (Özbay) qui lui a premis de pvoyager à l'étranger
sans être pris pa Interpol.
L'associé intime de Catli depuis les années 70,
Allattin Caici, dont le nom est devenu important dans les années 90 au
travers d'une série e meurtres et d'incidents violents dans les
milieu turc, résiderait également en Tuquie avec une fause carte
d'identité et un faux passeport vert; Cakici est ausi recherch" par
Interpol pour des accusations de trafic de drogue. Les rapports
affirment que Cakici réside a Adapazari, scène d''une série de meurtre
"non-élucidés" dans les années 1%990, d'hommes d'affaires et d'avocats
kurdes, ainsi qe d'un certain nom re d'activistes kurdes et de gauches.
La suspicion d'après laquelle des militants de l'ancien partid u
mouvemnt pro-national (MHP) Ülkücü, qui sont officiellement
"recherchés" par le fores de police nationale et internationale, sont
basés en Turquie et utilisés dans des opérations secrètes
etra-judcaires sont qppuées par les affirmations de ancines militants
d'Ülk¨Pucü qui ne veulent pas que leurs noms soient révélés.
Selonp ces allégations, les militants dirigeants
d'ülkücü des années 70, dont certains se sont échappésd à l'tranger
après le coup d'état militaire de 1980 et étaient impliqués dans
différentes activités criminelles en Europe telles que la tentatibe
ratée contre la v ie du pape en 1980 et du traffic de drogue, sont
retournés en Turquie après aovir été a ccusés par des
tribunaux européens et avoir conduit des missions secrètes dans le pays
et à l'étranger. D'autres, comme Tevfik Agansoy, qui ont été relâchés
de prison après être devenus "epentis" ousous une amnistie de 1991, ont
rejoint les rangs de ces unités secrètes.
"Mon mari est devenu repenti et a alors été relâché.
Nous étions en difficltés financières à l'époque et avons demandé à
l'état de nous aider pour survivre. Mais l'état a donné des armes à mon
mari au lieu de pain;" Ceci est la déclaration d'Hülya Agansoy, la
femme du mobster Tevfik Agansoy décédé au début de septembre. On ne
sa vait pas alors ce que l'état avait fait
faire à Agansoy avec ces armes mais récemment des membres de l'e Ülkücû
ont rendu clair qu'Agansoy, Cakiet Catli étaient impliqués dans un
certain nombre de missions secrètes d'intérêt national.
Ces "missions" incluent le raid contre le camp de
l'organisation séparatistie arménienne ASALa au Libanen 1094 (vcevci
serait une opération conjointe entre l'Ülkücü conduit par Cakici et les
servics secrets turcs), l'assassinat du leader d'ASALA, Agop Agopyan,
en avril %188, (les noms Allattin Cakici et Tevfik Agansouy sont
associés avec cet incident), l'assadsinat es hoes d'affaires kurdes
connus comme leaders de la mafia kurde, Behcet Canturk, Savas Bultan,
Inci Bula eta Enis Karaduman, eat leur avocat Medet Serhat en 1993
(l'assassinat de Serhat avait été commis personnellement par Tevfik
Agansoy), et la tentative de coup d'é&tat ratée en Azerbaijan en
mars 199' contre le présiden Haydar Aliev (une vabde vidéo montrant
Abdullah Catli parmis les auteurs du coup d'étét a été récemment
diffusé sur un programme TGV). La plupart e ces oprérations sont
officiellement "non résolues, ou elles sont attribués aux combats
internes comme l'assassinat d'Agopyan. Les meurtres le splus onnus "non
résolus" sont ceux des parrains kurdes, et de l'avocag Medet Serhat,
dans lnt les corps ont tous été trouvés dans lmême zone, par la route
Istanbul-Ankara entre Imit, Düzce et Adaparazari.
Des militants d'¨%Ulkücü aux parrains de la mafia
Les allégations ne se limitent pas à l'affirmation
que les anciens tireurs d'Ülkucû ont été utilisés par l'état dan ds
opéations secrètes pour "intérêts nationaux". Il est allégué que tous
ces tireurs, principalement Abdullah Catli, Alaattin Cakici et Tefik
Agansoy ont été impliqués dans l'élilmination de la mafia kurde pour es
itnérêts personnels aussi ien que pour des "intérêts nationaux". Leurs
titres sont devenus "parains d" depuis qu'ilsont pris en charge le
secteur illétgla du traffid de drogue, de la spéculation sur les
terrains et les profis de jeux à la mfia kurde "éteinte". Au travers
des gangs d'ülkücü, leurs "camarades d'armes". dans les opérations
secrètes, consistant en chefs de police, mambres des froces spciales,
gardiens de village et politiciens, sont aussi entré dans les affaire
profitables du milieu.
Cette suspicion s appuér par une autre série
d'assasintas "non résolusé qui ont couté la vie au commandant général
des forces de gendarerie Esref Bitlis, l'ancine chef du reseigenment de
la gendarmerie (JITEM) Ce Ersever et un certain nombre d'ex
officiers du JITEM connus comme hommes d'Ersever. Tous ces esponsables
travaillaient dans le sud-est effectuaient un service actif dans la
guerre contre-insurectionnelle conre le parti du travail kurde (PKK).
Des affirmations suggèrent que ces meurtres qui coïncident avec
l'élimlination de la mafia kurde, revenant à l'mimination d'un certaine
aile de l'appareil d'étyat dans le milieu, à remplacer par une autre
aile, consistant en forces au sein de l'état, incluant ds cher de
police et es hyomes politiques au somet ainsi que des serviteurs
d'i"intérêts nationaux".
Un autre cas d'affares progitables du milieu a
émergé sous la forme de "récolte de dettes" dans la fin des année %80
et le début des années 9%0, dans lauelle la nouvell mafia d'état a été
fortement impliquée; En Turquie, où les mécanismes judiciaires et
policiers se sont révélés impuissants à réguler les elations
d'affaires, la mafia a trouvé un vaste champ d'activité dans lequel
s'insérer; Ka plus fameuse affare de 'récolte de ddettes" est
certainement le scandale du Civangate de 1993, dans lequel les gangs
d'Ï+ulkücüde Tevfik Agansoy et Alaattin Cakici, des hommes d'affaires
au sommt dont Selim Edes et l'ancien chef e l'Emlakbank Engin Civan et
es politiciens dirigeants dont la femme et le fils de l'ex-président
Turgut Özal ont ét tous impliqués.
Les plans de Ciller ont-ils échoué
Le nouveau ministre de l'intérieur Aksener a pris
son poste comme candidat de Ciller, mais le fait est qu'elle est
une outsider, c'est-à-dire étrangères aux forces turques de la
sécurité, au contraire d'Agar qui a servi comme chef de la police
pendant des décennies. Ceci a amené des critiques des rangs de la
police.
La nouvelle évidence qu'Aksener, certains chefs de
police et Catli ont passé ensemble des moments agréables au mariage
peut écourter la carrière d'Aksener comme ministre de l'intérieur et
déjouer les plans de Ciller pour dissocier son nom du "triangle
mafia-police-politicien". Les allégations émanant de la diffusion de la
récent bande vidéo ne s'arrête pas à l'implication de Ciller dans un
gang secret néanmoins et vont jusqu'à affirmer que la Turquie abrite
certains criminels recherchés sous les alertes du "bulletin rouge" du
corps de police international Interpol en retour pour leurs "services"
à l'état turc.
Alaattin Cakici est en Turquie
Abdullah Catli était l'un de ces criminels, qui a
été condamné par des tribunaux suisses dans les année 1980 à
l'emprisonnement pour des accusations de drogue mais s'était alors
échappé de prison et avait disparu. On affirme que Catli est retourné
en Turquie après son évasion et qu'on lui a fourni une nouvelle carte
d'identité sous le nom de Mehmet Özbay, afin d'être employé dans des
opérations secrètes, incluant des exécutions sommaires d'activistes de
gauche et kurdes, l'assassinat d'hommes d'affaires kurdes et d'avocats,
et même des opérations secrètes au-delà des frontières de la Turquie
telles que la tentative de coup d'état avortée contre le président de
l'Azerbaïdjan Haydar Aliev en mars 1994, Catli a gardé un passeport
vert avec le même faux nom (Özbay) qui lui a permis de voyager à
l'étranger sans être pris par Interpol.
L'associé intime de Catli depuis les années 70,
Alaattin Cakici, dont le nom est devenu important dans les années 1990,
au travers d'une série de meurtre et d'incidents violents dans le
milieu turc, résiderait également en Turquie avec une fausse carte
d'identité et un faux passeport vert. Cakici est aussi recherché par
Interpol pour des accusations e trafic de drogue. Les rapports
affirment que Cakici réside à Adapazari, scène d'une série de meurtre
"non-élucidés" sans les années 1990 d'hommes d'affaire et d'avocats
kurdes, ainsi que d'un certain nombre d'activistes kurdes et de
gauches. La suspicion d'après laquelle des militants de l'ancien parti
du mouvement pro-national (MHP) Ülkücü, qui sont officiellement
"recherchés" par les forces de police nationale et internationales,
sont basés en Turquie et utilisés dans des opérations secrètes
extrajudiciaires sont appuyés par les affirmations des anciens
militants d'Ülkücü qui ne veulent pas que leurs noms soient révélés.
Selon ces allégations, les dirigeants d'Ülkücü
des années 70, dont certains ses ont échappés à l'étranger après le
coup d'état militaire de 1980 et étaient impliqués dans différentes
activités criminelles en Europe telles que la tentative ratée contre a
vie du pape en 1980 et du trafic de drogue sont retournés en Turquie
après avoir été accusés par des tribunaux européens et avoir conduit
des mission secrètes dans le pays et à l'étranger. D'autre, comme
Tevfik Agansoy, qui ont été relâchés de prison après être devenus
"repentis" ou sous une amnistie de 1991, ont rejoint les rangs de ces
unités secrètes.
"Mon mari est devenu repenti et a alors été relâché.
Nous étions e difficultés financières à l'époque et avons demandé à
l'état de nous aider pour survivre. Mais l'état a donné es armes
à mon mari au lieu de pain. "Ceci est la déclaration d'Hülya
Agansoy, la femme du mobster Tevfik Agansoy décédé au début de
septembre. On ne savait pas alors ce que l'état avait fait faire à
Agansoy avec ces armes mais récemment des membres de l'ex-Ülkücü ont
rendu clair qu'Agansoy, Cakici et Catli étaient impliqués dans un
certain nombre de missions secrètes d'intérêt national".
Ces "missions" incluent le raid contre le camp de
l'organisation séparatiste ASALA au Liban en 1984 (ceci serait une
opération conjointe entre l'Ülkücü conduit par Cakici et les services
secrets trucs); l'assassinat du leader d'ASALA, Agop Agopyan, en avril
1988, (les noms d'Alaattin Cakici et Tevfik Agansoy sont associés avec
cet incident);l'assassinat des hommes d'affaires kurdes connus comme
leaders e la mafia kurde, Behcet CAnturk; Savas Buldan, Inci Bala et
Enis Laraduman, et leur avocat Medet SErhat en 1993 (l'assassinat de
Serhat aurait été commis personnellement par Tevfik Agansoy); et la
tentative de coup d'état ratée en Azerbaïdjan en mars 1994 contre le
président Haydar Aliev (une bande vidéo montrant Abdullah Catli parmi
les auteurs du coup d'état a été récemment diffusée sur un programme
TV). La plupart de ces opérations sont officiellement "non élucidées",
ou elles sont attribués aux combats internes comme l'assassinat
d'Agopyan. Les meurtres les plu connus "non élucidés" sont
ceux des parrains kurdes, et de l'avocat Medet Serhat, dont les corps
ont tous été troués dans la même zone, sur la route Istanbul-Ankara
entre Ismit, Düzce et Adapazari.
Des militants d'Ülkücü aux
parrains de la mafia
Les allégations ne se limitent pas à l'affirmation
que les anciens tireurs d'Ülkücü ont été utilisés par l'état dans des
opérations secrète pour "intérêts nationaux". Il est allégué que tous
ces tireurs, principalement Abdullah Catli, Alaattin Cakici et Tevfik
Agansoy ont été impliqué dans l'élimination de la mafia kurde pour des
intérêts personnels aussi bien que pour des 'intérêts nationaux". Leurs
titres sont devenus "parrains" depuis qu'ils sont pris en charge le
secteur illégal du trafic de drogue de la spéculation sur les terrains
et les profits de jeux à la mafia kurde "éteint". Au travers des gangs
d'Ülkücü, leurs "camarades d'armes" dans les opérations secrètes,
consistant en chefs de police, membre des forces spéciales, gardiens de
village et politiciens, sont aussi entrés dans les affaires profitables
du milieu.
Cette suspicion est appuyée par une autre série
d'assassinats "non résolus qui ont coûté la vie au comandant général
des forces de gendarmerie Esref Bitlis, l'ancien chef
du renseignement de la gendarmerie (JITEM) Cem Ersever et un certain
nombre d'ex-officiers du JITEM connus comme hommes d'Ersever. Tous ces
responsables travaillaient dans le sud-est effectuaient un service
actif dans la guerre contre-insurrectionnelle contre le parti du
travail kurde (PKK). Des affirmation suggèrent que ces meurtres qui
coïncidaient avec l'élimination de la mafia kurde, revenant à
l'élimination d'un certaine aile de l'appareil d'état dans le milieu, à
remplacer par une autre aile consistant en forces au sein de l'état,
incluant des chefs de police et des hommes politiques au sommet ainsi
que des serviteurs d'"intérêts nationaux".
Un autre cas d'affaires profitables du milieu a
émergé sous la forme de "récoltes de dettes" dans la fin
des année 80 et le début des années 90, dans laquelle la nouvelle mafia
d'état a été fortement impliquée. En Turquie, où les
mécanismes judiciaires et policiers se sont révélés
impuissants à réguler le relations d'affaires la mafia a trouvé un
vaste champ d'activité dans lequel s'insérer. La plus fameuse affaire
de 'récolte de dettes" est certainement le scandale du Civangate de
1993, dans lequel les gangs d'Ülkücü de Tevfik Agansoy et Alaattin
Cakici, des hommes d'affaires au sommet dont Selim Edes et
l'ancien chef de l'Emlakbank Engin Civan et des politiciens
dirigeants dont la femme et le fils de l'ex-président Turgut Özal ont
été tous impliqués.
République mafieuse?
"Il existe une unité spéciale qui a été fondée avant
1983 pour la lutte anti-terroriste. Mais cette unité, qui avait été
fondée pour protéger l'état, a été utilisée au cours des deux dernières
années pour des intérêts politiques, des affaires louches, de l'argent
sale, qui n'ont rien à voir avec les intérêts de l'état. Parmi eux, on
trouve des officiers de police, des politiciens et des ministres du
gouvernement."
Ces "spéculations" sont faites par le leader du
parti de la mère patrie dans l'opposition (ANAP), Mesut Yilmaz,
mercredi. Yilmaz a aussi affirmé que la venue commune d'Abdullah Catli,
du chef de la police Hüzeyin Kocadag et du député DYP Sedat Bucak
à Kusadass, avant l'accident de Susruluk était liée à un projet pour
prendre en charge les casinos à Kusadasi. Suite à un autre incident
avant l'accident de Susurluk, l'assassinat de Tevfik Agansoy sur les
ordres de son ancien chef Alaattin Cakici en septembre cette
année, il a été affirmé que deux des gardes du corps de Tansu Ciller,
qui ont été tués avec Agansoy dans la tuerie de Bebek, étaient là pour
discuter d(un achat de terrain avec le mafioso.
Les allégations vont jusqu'à suggérer que la récente
découverte d'un groupe mafieux en uniforme connu sous le nom de
"gang-Söylemez", consistant en officiers de l'armé et de la police,
incluant certains chefs de police, était un autre aspect es règlements
de compte à l'intérieur de l'état.
Le député du parti populaire républicain (CHP)
ERcan Karakas a dit sur un programme TV qu'avant la découverte du gang,
il avait produit un rapport sur un meurtre "non élucidé" dans le
district Cakurca d'Hakkari, dans lequel il avait révélé que le gang
Söylemez était responsables du meurtre. Le rapport avait été supprimé
par les autorités, et les membres du gang Söylemez n'ont été arrêtés
qu'après qu'ils soient tombés en conflit avec
la tribu de Sedat Bucak pour le contrôle des casinos à Ankara.
"Les gangs sont les institutions de la guerre dans
le sud-est. Ils agissent pour assurer la continuation de ce conflit.
Mehmet Agar, Sedat Bucak et les officiers de police et les forces
paramilitaires inclus dans leu' équipe sont les plus importants de tous
les gangs." Ceci est le résumé de la déclaration de Mehmet Sena
Söylemez, le chef du "gang en uniforme", au cours d'une audition
d e cour mercredi.
Bucak avertit Yilmaz
Les affirmations du leader de l'opposition Mesut
Yilmaz sont appuyées par la récent révélation que deux des gardes du
corps de Bucak, Ayhan Sarhin et Omer Kaplan, ont été accusé du meurtre
du "roi de casinos" Ömer Lütfü Topal il y a
deux mois. Les mêmes gardes du corps sont actuellement en procès pour
'usage in approprié de la violence" dans un certain nombre d
'opérations anti-terroriste, qui sont reconnus comme des "exécution
sommaires" de suspects de gauche. On a aussi affirmé que Bucak possède
des champs de haschisch dans ses terres à Siverek, Urfa, où il a une
force paramilitaire consistant en 15.000 hommes armés.
Sedat Bucak qui a quitté l'hôpital mardi et est à Ankara à présent a
parlé ) la presse pour la première fois depuis l'accident en disant
qu'il était fier de connaître Abdullah Catli et a averti le leader de
l'opposition Yilmaz de cesser ses "accusations non fondées".
A peu près en même temps que cet avertissement
mercredi, Yilmaz a déclaré qu'il avait été informé d'une tentative
d'assassinat contre sa vie et des appareils d'écoute ont été trouvés
dans sa maison. Des appareils d'écoute ont aussi été trouvés ans les
débris de la Mercedes après l'accident de Susurluk.
D'autres affirment avoir reçu des menaces
contre leurs vies depuis l'accident de Susurluk. Le journaliste Ugur
Dündar, l'une des personne menacés, dit qu'avant l'information, Özer
Ciller, le mari du vice-premier ministre, l'a personnellement menacé un
certain nombre de fois au téléphone. Dündar a aussi affirmé que
Monsieur Ciller voulait que son garde de police officiel soit supprimé.
Silencio !
Le nom d'Özer Cille n'est pas seulement associé avec
des relations mafieuses mais on affirme aussi qu'il est l'architecte de
la réent proposition du gouvernement conduit par Rafah d'une nouvelle
loi sur la presse, dont on s'attend à ce qu'elle restreigne les
reportages de presse en punissant les "fausses nouvelles". Depuis
l'accident de Susurluk, les média turcs ont fait un bond sans précédent
en avant avec des reportages
révélant les relations derrière la scène de l'accident une à une, et on
suspecte que les Ciller se sentent les plus inconfortable de tous les
partis suite à ce efforts. Des silencieux en même temps que de armes
ont été découverts dans les débris de la voiture transportant les
suspects décédés et blessés après l'accident de Susurluk.
BILAN DE 6 MOIS DE SCANDALES ÉTAT-MAFIA-POLICE
22 Juin - Le gang des frères Söylemez a été arrêté.
Le gang, avec 24 membres, était armé comme un état dans l'état. Il
avait décidé d'assassiner des parlementaires en utilisant des
techniques de guerre spéciale, avait déjà effectué six meurtres et
acquis la propriété de terrains et de lieux de travail en forçant des
gens avec des armes de signer des chèques ou des notes promissory. Il a
été trouvé que la plupart des armes utilisées par les membres du gang
avaient antérieurement appartenu à l'armée. Le gang incluait 11
policiers, dont deux était des chefs de police et deux des chefs
adjoint de police, quatre soldats, dont l'un était premier lieutenant;
et un médecin.
23 juillet - Suite à l'arrestation du gang des
frères Söylemez, un second gang incluant des policiers et des membres
de l'armée a été révélé. Huit policiers dont un directeur de police,
quatre membres du personnel militaire, dont un premier lieutenant ont
été emmenés en détention. On a découvert que le premier lieutenant
avait préparé des faux permis de port d'armes et fait de la contre
bande d'armes.
28 juillet - Ömer Lütfü Topal, propriétaire du
casino Emperyal, connu comme le "roi des casinos" a été trouvé tué par
balle par trois personnes à Sariyer, Istanbul alors qu'il rentrait chez
lui dans sa voiture. Les armes automatiques Kalashnikov utilisées dans
les attaques ont été trouvée sur la scène du meurtre.
27 juillet - Nurulla Tevfik Agansoy, l'une des plus
importantes figures du milieu, qui s'était fait un nom avec le scandale
du Civangate, a été tué dans une attaque armée à Bebek, Istanbul. Il a
été trouvé que les deux personnes qui étaient avec Agansoy au cours de
l'attaque étaient des policiers responsables de la protection du
vice-premier ministre Tansu Ciller.
28 août - Trois policiers de l'équipe spéciale de
police, supposé être les meurtriers d'Ömer Lütfü Topal, ont été emmenés
en détention. Suite à d es interrogatoires préliminaires, les policiers
ont été libérés par une équipe spéciale envoyée d'Ankara sur les
instructions du ministre de l'intérieur Mehmet Agar, et ont été chargés
de protéger le député DYP de Sanliufra Sedat Bucak.
4 septembre - Une affaire criminelle a été ouverte
contre trois officiers de police de haut rang, Sedat Demir, Deniz
Gokcetin et Erdal Durmaz, qui étaient chargés d'accepter de bribes en
retour pour l'assistance aux frères Söylemez. Le procureur a réclamé
une peine de prison de 30 ans minimum. La cour a délivré des mandats
d'arrêt contre les suspects en leur absence.
26 septembre - Quatre policiers affectés au
directorat de la branche des opérations spéciales et six gardiens de
village qui étaient membres du gang de Yüksekova ont été exposés. On a
trouvé que les membres du gang étaient impliqué dans bribery et avaient
perpétré de nombreux meurtres et abductions.
3 novembre - Une mercedes conduite par l'ex chef
adjoint de la police d'Istanbul Hüseyin Kocadag a heurté l'arrière d'un
camion sur la route Bursa-Izmir près de la ville de Susurluk à
Balikesir. L'accident a provoqué la mort de Kocadag, de l'ultra
nationaliste Abdullah Catli —qui portait une fausse carte d'identité au
nom de "Mehmet Özbay" et qui avait été recherché par interpole pendant
18 ans pour implication dans un massacre— et Gonca Us, dont on rapporte
qu'elle aurait épousé Catli au cours d'une cérémonie religieuse. Le
député de Sanliurfa du parti de la juste voie (DYP) Sedat Bucak a été
blessé dans l'accident. Hasan Gökçe, le conducteur de l'engin a été
arrêté. Des pistolets automatiques des armes d'assassinat et des
grenades à main ont été trouvés dans la mercedes, qui appartenait à
Bucak. Deux silencieux cachés dans des sections spéciales de la voiture
ont aussi été trouvés.
4 novembre - Le ministre de l'intérieur Mehmet Agar
a dit Bucak et Kocadag avaient appréhendé Catli et l'accident de
traffic avait eu lieu alors qu'ils l'emmenaient à Istanbul pour le
livrer à la police. Entre-temps, la fausse carte d'identité trouvée en
possession de Catli au nom d'"Özbay" affirmait qu'Özbay était un
"expert du directorat de la sûreté générale." Le document, qui donnait
aussi le droit à la possession d'un pistolet, avait été signé par Agar.
5 novembre - Abdullah Catli, tué dans l'accident de
Susurluk, était enterré à Nevsehir. Le cercueil, enveloppé dans le
drapeau turc, était placé dans sa tombe par Drej Ali (Ali Yasak), connu
dans le milieu, au cours d'un enterrement auquel assistaient 5.000
personnes, dont Muhsin Yazicioglu, chef du parti de la grande unité et
ancien président du club des idéalistes (Ülkücü). L'ancien directeur de
la sûreté Huseyin Kocadag, aussi tué dans l'accident de Susurluk, a été
enterré à Ankara. Le ministre s'est référé à la fausse carte d'identité
trouvée en possession de Catli et a dit: "Ce ne sont que des mensonges.
Il n'existe pas une telle carte d'identité." Néanmoins, tout comme pour
la fausse carte d'identité, il a été trouvé que Catli avait reçu un
"passeport vert" émit seulement pour des responsables au sommet.
6 novembre - Des liens illégaux au sein du trio
police-mafia-politique, qui sont apparus avec l'accident de Susurluk,
se sont étalés dans les médias. Il a été découvert que l'organisation
nationale de renseignement (MIT) avait dirigé de près les activités
d'Abdullah Catli et avait tenu informé le premier ministre. Néanmoins,
Catli avait été protégé par des chefs de police et n'avait pas été
appréhendé. Entre-temps, il a affirmé que le député DYP Sedat Bucak et
les trois victimes de l'accident avaient passé le week-end à Kusadasi,
et qu'un trillion de LT d'affaires ayant rapport avec les casinos
appartenant à Lütfü Topal, qui a été tué à Istanbul en juillet, avait
été la raison du voyage.
7 novembre - Concernant l'accident de traffic à
Susurluk, le président Süleyman Demirel a dit: "Ceci est un événement
très grave. Continuez les investigations aussi loin qu'elles puissent
aller et soyez cléments dans vos jugements, mais n'en tirez pas de
conclusions pour la Turquie, ne faites pas de la Turquie un objectif,
et ne perdez pas votre foi."
8 novembre - Le ministre de l'intérieur Mehmet Agar
a démissionné de son poste suite à la demande de la présidente du DYP
Tansu Ciller. Agar a été remplacé par le député du DYP d'Istanbul Meral
Aksener, un ami intime de la famille Ciller.
12 novembre - Une demande d'enquête parlementaire
sur les liens police-mafia-politique, présenté par quatre partis
politiques différents, a été débattu et accepté on the floor. Une
commission spéciale a été mise sur pied par le parlement pour probe
derrière la scène dans les relations variées qui ont émergé de
l'accident de Susurluk. Le parti du bien-être (RP) Mehmet Elkatmis a
été élu président de cette commission.
15 novembre - Le député DYP Sedat Bucak, qui a été
blessé dans l'accident à Susurluk, a été traité à la faculté de
médecine de l'Université d'Istanbul sous la surveillance et protection
de membres de sa tribu. Il a été secrètement évacué de l'hôpital à 3
heures du matin. Mehmet Agar, parlant pour la première fois après sa
démission a dit: "Plus personne ne prendra encore de tels risques pour
l'état."
16 novembre - Le président du parti de la
Mère-Patrie (ANAP) Mesut Yilmaz a affirmé que trois gardes de l'équipe
spéciale qui protégeaient le député DYP Sedat Bucak, la seule personne
qui a survécu à l'accident à Susurluk, avait tué Ömer Lütfü Topal, le
roi du casino. Yilmaz a affirmé qu'il y avaient des plans au sein de
certains cercles qui voulaient prendre possession des casinos. Il a été
trouvé que les trois casinos possédés par Topal étaient sur le point de
changer de propriétaire. Des mesures ont été renforcées suite à ses
allégations.
21 novembre - Le député DYP Sedat Bucak, le seul
témoin vivant de l'accident de Susurluk, s'est exprimé au sujet de
l'incident et des différentes mises en relations sur une chaîne TV
privée. Bucak a dit qu'il avait rencontré Catli sous sa réelle
identité. Il a admis que toutes les armes trouvées dans sa voiture lui
appartenaient. Néanmoins, il a déclaré que les silencieux n'avaient pas
de rapport avec lui ou ses amis et faisaient partie d'un complot.
22 novembre - Le premier ministre Necmettin Erbakan
a annoncé qu'il avait donné un assignement au chef de l'équipe
d'inspecteurs du premier ministre, le sous secrétariat du MIT et
l'équipe des inspecteurs du ministère.
23 novembre - Le député DYP Sedat Bucak, au cours
d'une interview avec un quotidien, a modifié son affirmation antérieure
faite sur une chaîne spéciale de TV. Bucak, qui avait antérieurement
dit que les armes trouvées dans sa voiture lui appartenaient, a cette
fois nié qu'elles lui appartenaient. Il a déclaré que les armes avaient
été placées dans la voiture par "certains cercles" après l'accident.
24 novembre - Le président Süleyman Demirel n'a pas
accepté la proposition du président du parti démocratique de gauche
(DSP) Bülent Ecevit que les allégations suite à l'incident de Susurluk
soient aussi investiguée par le conseil supérieur de l'état.
24 novembre - Le président de l'ANAP Mesut Yilmaz a
été attaqué par un ancien ultra nationaliste dans le lobby de l'hôtel
Hilton à Budapest, Hongrie. On a rapporté que Yilmaz, dont le nez était
cassé, avait été attaqué à cause de ses allégations concernant Catli.
On a découvert que l'agresseur, du nom de Veysel Özdemir, avait
travaillé dans une firme textile où Catli était partenaire.
26 novembre - Tansu Ciller a dit qu'elle n'avait pas
connu Abdullah Catli, et de plus n'avait pas si ou non coupable. Elle a
dit: "Ceux qui ont tiré une balle ou reçu une balle pour l'état sont
commémorés avec respect. Ils sont honorables."
28 novembre - Le leader de l'ANAP Mesut Yilmaz a
affirmé qu'un lien existait entre certains aggresseurs et certaines
personnes à Istanbul. Il a annoncé qu'il avait des informations et des
documents concernant le meurtre de Topal. Il a dit que ces documents
était aussi en possession de l'état et étaient au directorat de la
police d'Istanbul.
5 décembre - Le ministre de l'intérieur Meral
Aksener a annoncé qu'elle avait saqué six policiers dont le chef de la
police d'Istanbul Kemal Yazicioglu, son adjoint, le vice président du
département des opérations des équipes spéciales, ainsi que trois
membres de l'équipe spéciale dont les noms étaient liés au meurtre de
Topal. Donnant les raisons pour le renvoi de Yazicioglu, Aksener a dit
qu'il n'avait pas fourni les informations et documents que le leader de
l'ANAP Mesut Yilmaz avait mentionné en relation avec le meurtre de
Topal.
12 décembre - Le département de criminologie du
commandant général de la gendarmerie déterminé que Catli avait
travaillé au directora général de la sûreté, et que la signature sur
l'autorisation lui garantissant le droit de port d'arme était celui de
Mehmet Agar, qui était alors le chef de la sûreté générale. Suite à ce
développement, le bureau du procureur en chef d'Ankara a envoyé un
rapport au ministère de la justice réclamant la levée de l'immunité
parlementaire de sorte qu'une affaire puisse être ouverte contre lui.
13 décembre - Le ministère de la justice a retourné
le rapport au bureau du procureur en chef d'Ankara sur base du fait que
les documents relevants étaient incomplets.
16 décembre - Nihat Aritan, le procureur d'Ankara
qui avait préparé le rapport, a réagi fortement contre le fait de
donner l'assignement sur le rapport au procureur en chef et a quitté
son poste pour follow up the issue.
17 décembre - Il a été découvert que les trois
organisations auxquelles le premier Necmettin Erbakan avait auparavant
confié la tâche d'investiguer l'incident de Susurluk étaient encore en
train d'examiner la question, et n'avaient pas encore lancé une
investigation.
22 décembre - Les leaders des partis politiques
représentés au parlement se sont rencontré lors d'un sommet au palais
présidentiel de Cankaya sous la conduite du président Demirel. Au cours
de la rencontre de 5 heures et demie, les leaders ont discuté
d'allégations se rapportant à l'incident de Susurluk et la position que
l'état devrait adopter face à ces développements. Le premier ministre
Necmettin Erbakan a dit qu'un rapport préliminaire qui lui avait été
présenté par le MIT mentionnait les noms de 58 personnes qui étaient
venues dans le cadre des allégations. Il a dit qu'un besoin clair avait
émergé d mener une investigation détaillée.
24 décembre - La commission parlementaire Susurluk a
commencé à entendre les témoignages de gens qui croyaient avoir des
informations sur la question. Parmi ceux qui ont témoigné devant la
commission, on trouve Mehmet Eymür, chef du département du contre
terrorisme du MIT, l'ancien membre du MIT et lieutenant colonel à la
retraite Korkut Eken, et fondateur des équipes d'opération spéciale et
le chef de la police d'Istanbul Kemal Yazicioglu qui avait quitté son
office. Quand il est apparu que Catli avait été employé par l'état,
avant et après 1980, dans des activités contre l'organisation
terroriste ASALA, la commission a décidé d'en tendre les témoignages de
beaucoup de gens, dont l'ancien président Kenan Evren, le chef du staff
général Ismail Karadayi, le commandant général de la gendarmerie, le
général Teoman Koman et le sous secrétaire du MIT Sönmez Köksal.
31 décembre - Des investigations concernant
l'incident de Susurluk sont toujours en cours. Bien que des groupes
aient été spécialement mis sur pied, l'équipe des inspecteurs du
premier ministre, l'équipe des inspecteurs du ministère de l'intérieur,
le bureau du procureur en chef de la cour de la sûreté de l'état
d'Istanbul (DGM), le ministère de la justice et le ministère de
l'intérieur continuent leurs investigations, la commission d'enquête
parlementaire continue d'entendre les témoignages de ceux qu'elle
estime nécessaire.
APPROBATION DE LA DIRECTION DE LA SÛRETÉ NATIONALE POUR LE GANG
Ismet Berkan du quotidien Radikal rapporte le 5
décembre que les gangs illégaux ont été établis et ont opéré avec
l'approbation du conseil de la sûreté nationale (NSC), un comité dominé
par les militaires qui dicte au parlement les politiques sur des
questions de sécurité nationale. Berkan dit:
"Tout remonte au début de 1992. A cette époque le
bureau du chef du staff turc a fait des changements radicaux dans sa
stratégie dans la lutte contre le parti du travail du Kurdistan (PKK).
Les unités militaires qui avaient l'habitude de passer à l'action
seulement après que des attaques du PKK aient eu lieu, s'engageant dans
la poursuite, ont commencé à être organisé comme une force de guérilla.
Maintenant, ils menaient des actions sans préalable. Ce changement a
aussi commencé à porter ses fruits. Le PKK n'avait plus l'initiative.
Maintenant le PKK était en déroute avec les soldats à leurs trousses.
Au cours le PKK s'est retiré un par un des grandes
installations d'où ils avaient lancé des attaques, prenant refuge dans
les montagnes. Mais la "lutte active" de la Turquie contre le
terrorisme continuait. Cette fois, le support logistique pour le PKK
dans les montagnes commençait à être coupé par les évacuations de
violages.
Le PKK avait été affaibli fortement et semblait sur
le point d'être "fini".
Mais le changement de stratégie n'était pas limité à
une "guerre de faible intensité" dans la région. Il a été décidé qu'une
marche "plus active" était nécessaire pour supprimer d'autres sources
de terrorisme aussi. Cette fois, avec un peu d'effort, le travail
serait "terminé le printemps prochain."
Ceci serait un effort sur deux fronts. Les
terroristes seraient attrapés —ou tués si nécessaire— avant qu'ils est
effectivement décidé d'attaques. Et les personnes qui fournissaient aux
terroristes un soutien matériel ou moral, recevraient le même
traitement que les terroristes eux-mêmes.
Ce changement de stratégie a été mis sur l'agenda du
conseil de la sécurité nationale vers la fin de 1992.
Un document du comité de la sécurité nationale, vu
par l'auteur de ces lignes, donne la charte de l'organisation qui
devait être crée pour ce but, ainsi que les noms des personnes qui y
prendraient part. Ces noms incluent Abdullah Catli (le fugitif qui est
décédé dans un accident de voiture à Susurluk le 3 novembre alors qu'il
voyageait avec un officier de police au sommet et un député
parlementaire). Ceux qui prenaient part dans l'organisation incluraient
certains policiers qui étaient membres des "équipes spéciales" (luttant
contre le PKK dans le sud-est), certains soldats et certains des amis
de Catli.
Initialement les tactiques proposée n'ont pas
rencontré l'adhésion du conseil de la sûreté nationale. Turgut Özal,
alors président, et Esref Bitlis, à l'époque commandant de la
gendarmerie, deux opposés à ce que l'état prenne des actions en
coopération avec des personnes qui n'avaient pas de statut officiel. Je
suppose que ceci est pure coïncidence mais tout d'abord le général
Bitlis et ensuite Özal sont décédés, le premier dans un accident et le
second d'une crise cardiaque.
Süleyman Demirel est devenu président et Tansu
Ciller premier ministre. Initialement, Ciller était tout à fait mild??
sur les questions du sud-est. Elle discutait du modèle basque et avec
des bonnes intentions, en ayant des discussions avec les leaders de
l'opposition sur la question. Mais après peu de temps, elle a subi un
changement.
Elle est devenu plus hawkh?? que les autres
hawkish??, déclarant " Ceci (le PKK) soit sera terminé soit ce sera
terminé."?? Depuis il n'y avait plus personne autours pour soulever
d'objections, la question a été porté devant le conseil de la sûreté
nationale.
Et cette nouvelle technique de combat à la fin de
1993. L'organisation, qu'on l'appelle "gladio" ou "organisation
spéciale", avait été fondée par une décision prise par le conseil de la
sûreté nationale.
Selon une déclaration faite à cette époque, la
Turquie a dépensé plus de 8 milliards de $ annuellement pour la lutte
contre le PKK. Sans aucun doute le PKK dépensait aussi beaucoup dans la
lutte contre la Turquie.
Selon une affirmation fait à cette époque, la
Turquie dépensait plus de 8 milliards annuellement pour la lutte contre
le PKK. Le budget de guerre du PKK était au moins de 3 milliards de $.
A la fin de 1993, l'année au cours de laquelle Ciller est devenue
premier ministre, le PKK avait deux sources de revenus:
L'argent obtenu par le commerce des narcotiques et
par l'extorsion, et les donations collectées en Europe etc.
Tout d'abord le revenu provenant de la chaîne
européenne a été coupé. En commençant par l'Allemagne et la France, les
autorités locales ont fermé les associations du PKK et les ont empêché
de collecter des fonds. Le PKK est devenu clandestin dans ces deux pays.
Mais il y avait aussi le revenu du commerce de
narcotique. Ici, l'"organisation spéciale" avait été impliquée. Nous
nous rappelons tous qu'au cours de cette époque Ciller disait, "Nous
détruiront les sources de revenu du PKK". Behçet Cantürk, Savas Buldan,
Yusuf Ekinci, Haci Karay, Adnan Yildirim, Medet Serhat et, en dernière
instance, Ömer Lütfü Topal. Tous ceux-ci étaient des personnes
impliquées dans le trafic de drogue d'une manière ou d'autre autre.
Aucune d'entre elle n'est vivante aujourd'hui. Ils transportaient les
narcotiques soit au bénéfice du PKK, soit ils avait payer l'extorsion
d'argent. Dans les deux cas, le PKK recevait du revenu. Toutes ces
personnes sont maintenant décédés.
Le quotidien Özgür Ülke était de même une
publication du PKK. Le leader du PKK Abdullah Öcalan avait une colonne
dans le journal, usant d'un nom de plume "Ali Firat". Le bureau en chef
et les bureaux secondaires de ce quotidien ont été bombardé. On affirme
que la police d'Istanbul pris les poseurs de bombe mais a du les
relâcher suivant "les ordres reçus d'en haut".
L'article a été écrit entièrement sur base d'un
document que je n'ai pas été autorisé à photocopier. Je n'ai pas non
plus été autorisé à prendre des notes. J'ai juste eu la chance de lire
rapidement. J'espère que cet élément de "nouvelles," dont je mesure la
vérité en considérant beaucoup d'autres choses, se prouvera faux.
Naturellement, je n'ai pas de doute qu'il sera nié immédiatement.
J'espère seulement que ceux qui le nieront diront la vérité.
JEU A L'HÉROÏNE ET CHEF DE LA POLICE
Ugur Dündar du quotidien Hürriyet rapporte le 8
décembre:
Quelques jours avant l'incident de Susurluk. La
place "Hotel Termal" à Yalova-Bursa. Tard dans la nuit, le député DYP
de Sanliurfa Sedat Bucak et le mobster?? Abdullah Catli sont arrivé
avec leurs gardes. Le groupe incluait Sami Hostan, connu sous le nom de
"Sami l'albanais" ou "Sami le hollandais" dans le milieu turc. Selon
leurs souhaits, les responsables de l'hôtel ont ouvert le spa?? de
l'hôtel. Après un bain, le groupe s'est retiré pour se reposer. Les
paiements à la direction de l'hôtel ont été faits par Hostan.
On doit focaliser son attention sur Hostan pour être
capable de clarifier les liens police-mafia-politique en évidence par
un accident de traffic qui s'est produit à Susurluk le 3 novembre tuant
Catli et blessant Bucak.
Il y a des preuves documentées qui montrent que
Hostan a été appréhendé à Munich en octobre 1974 avec cinq kilo de base
de morphine. Il avait un passeport volé appartenant à un certain Mehmet
Safi Gürkan. Après avoir servi une sentence de trois ans et demie, il a
été expulsé. Il a été envoyé en Turquie. Nous avons dans nos archives
une photo de lui prise au directorat de la sécurité d'Istanbul le 17
mai 1978 par les responsables préparant son dossier de police.
Plus tard, nous voyons Hostan travaillant en
Hollande avec des trafiquants de narcotiques, un groupe de turcs se
décrivant eux-mêmes comme Ülkücü (membres d'un mouvement
d'extrême-droite). Les authentiques Ülkücü ne devraient pas se sentir
offensés. Je sais très bien qu'ils haïssent les trafiquants de
narcotiques, que de fait ils aident la police à captures les
trafiquants de narcotiques.
En peu de temps, Hostan est arrivé à devenir le bras
droit de Halit Ünlü, l'un des figures dominantes du marché de l'héroïne
en Hollande. Ceci est la raison pour laquelle on a commencé à l'appeler
"Sami le hollandais".
Les jours d'affluence dus au commerce lucratif de
l'héroïne ont continué jusqu'au début de 1988. A cette époque, les
groupes de gauche cherchant à extorquer une somme mensuelle de 100.000
guldens de l'équipe Ünlü-Ostan, ont attaqué la cafétéria Karadeniz à
Amsterdam qu'Ünlü utilisait comme bureau principal. Ünlü, Hostan et
leurs hommes armés ont échangé des tirs avec les attaquants qui ont
duré environs une demie heur avant que la police arrive. Il est allé à
Londres.
Au cours de son séjour en Hollande, Hostan avait mis
sur pied un certain nombre de compagnies textiles pour servir
defronts?? et il maintenait ses contacts avec un certain nombre de ses
amis trucs qui, recherchés par la police à la suite du coup d'état
militaire de 1980, avaient fuit la Turquie pour l'Autriche où ils se
sont impliqués dans le commerce de drogue. Eux aussi, ostensiblement,
étaient d'ancien membres du mouvement Ülkücü.
Après que la Turquie se soit transformé en havre
pour les joueurs, Hostan a obtenu une part de 50% dans le "Casino
Emperyal" du roi de casino Ömer Lütfü Topal à l'hôtel Sheraton
d'Istanbul. L'un des partenaires du casino était Ali Fevzi Bir,
surnommé "Alico". Un autre partenaire, qui les a rejoint à une date
ultérieur, était Abdullah Catli.
On a affirmé que ces gens arrangeaient des parties
de jeu où toutes les sortes de tricherie avaient lieu. Il y aurait eu
des balles manipulées par des appareils magnétiques sur la table de
roulette et des système avec caméras déguisées lisant les cartes des
joueurs de poker et notifiant certains d'entre eux des cartes de leurs
adversaires par radio. Hostan, awash?? d'argent, aurait d'après des
rumeurs eu des contacts fréquents avec Halit Ünlü qui est actuellement
pensionnaire de la prison Adapazari en Turquie. Hostan aurait aussi des
liens avec des gangs de narcotiques opérant en Hongrie.
Les experts en narcotiques disent que récemment la
Hongrie est devenue un centre majeur d'héroïne. L'héroïne est envoyé en
Angleterre, en Hollande et en Espagne via Budapest. Mais comment des
narcotiques sont-ils envoyés en Hongrie?
On doit se pencher sur le fort accroissement récent
dans les exportations turques en Hongrie, spécialement les exportations
textiles. On affirme qu'une part significative de ces exportations sont
imaginaires, une fraude qui permet au trafiquants de blanchir leurs
gains illégaux. Une part significative de l'argent gagné par les
trafiquants entre en Turquie librement après avoir été déclaré aux
postes de douane comme "échanges internationales gagée par
exportations." Une autre partie de cette somme est blanchie au moyen
des casinos.
Hostan est un nom clé dans ce trafic. Probablement,
le second plus grand nom après Catli. Ceux qui connaissent Hostan
disent qu'ils ont vu les deux à Londres après de deux mois auparavant.
Après que le roi de casino Ömer Lütfü Topal ait été
assassiné à Istanbul en juillet 1996, la police a interrogé Hostan et
Ali Fevzi Bir en même temps que trois membres d'équipe spéciale.
Actuellement, aussi bien Hostan qu'Ali sont à l'étranger.
Pourraient-ils se sentir un peu plus à l'aise maintenant que le
directeur de la sécurité d'Istanbul Kemal Yazicioglu, un honnête et
compétent responsable, a été suspendu? En creusant au sujet du meurtre
de Topal, Yazicioglu a bouleversé le jeu de ceux qui, ayant gagé des
trillions de lire au commerce de l'héroïne et du business de jeu,
concevaient des plans pour prendre la politique turque entre leurs
mains. Je me demande ce que madame Tansu Ciller, qui a fait l'éloge de
Catli comme d'un patriote, pense de tout ceci.
MACHINE À TUER TURQUE: LA FORCE DE CONTRE-GUÉRILLA
par Seradae Celik
(di rapport du Kurdistan n° `&è - février/mars 1994)
Comment la force a été mise sur pied
La Turquie a rejoint l'OTAN le 4 avril 1952.
La même année, l'organisation connue sous le nom de "gladio", ou
officiellement comme "super OTAN", dont l'armée en Turquie est la force
de contre-guérilla appelée Seferberlik Taktik Kurulu (STK- Groupe de
mobilisation tactique), a entamé ses activités dans le bâtiment de
l'organisation de la CIA American Yardim Heyeti (Délégation d'aide
américaine - JUSMATT) dans le district Bahcelievler de la capital
turque Ankara. (*1)
Au cours des années 60, suite à l'expérience
de Corée et du Vietnam, les armées dominées par les américains de
l'OTAN ont commencé à installer leur propres unités spéciales de guerre
de guéeilla. L'accord militaire de 1959 entre les gouvernements turcs
et américains envisageai l'usage de la contre-guérilla "aussi dans le
cas d'une rébellion interne contre le régime".
La STK a été restructuré en 1965 et a été renommée
Ozel Harp Dairesi (OHD-département spécial de la guerre). Il se trouve
sous l'autorité du présiden du staff général et est aussi connu sous
d'autres titres tels qu'Ozel Kuvvetler Komutanlik (commandement des
forces spéciales) ou Harekat Dairesi (département des opérations). Bien
qu'il se soit révélé au travers de l'affaire "gladio" en Italie
en 1990 que des organisations secrètes existaient aussi dans d'autres
états membre de l'OTAN, et qu'elles maintenaient des contacts étroits
avec les services sectret de ces papys, les autoeités militaires et
d'état turques ont continué à nier l'existence d'une telle organisation
en Turquie. Seulement après que l'ex chef de la CIA Willima Colby
a révélé qu'"il existait aussi une telle organisation en Turquie"
les autorités turques ont retiré leurss fausses affirmations qu'il n'y
avcait pas de gladio turc.
Le 3 décembre 1990, le général Dogan Beyazit,
président du Harekat Dairesi (département des opération) du staff
général de Turquie et le général Kemal Yilmaz, commadant des Ozel
Kuvvetler (forces spéciales), ont publié un communiqué de presse. Déans
ce communiqué ils ont révélé que le titre de l'organisation spécial de
l'OTAN en Turquie était Ozel Harp Dairesi ('département spécial de
guerre) et que sa tâche était d'"organiser la résistance dans le cas
d'une occupation communiste". Ils ont ensuite expliqué que cette
organisation avait combattu à Chypre en 1974 et contre le PKK au
Kurdistan en 1980, mais que ses membres secrets, qu'il appelaient
"patriotes", n'"avaient aucune connection avec les forces de
contre-guérilla" (1).
Cette dernière assertion est un mensonge flagrant.
Le dictateur sanglant du coup d'état du 12 septembre 1980, Kenan Evren
a écrit dans ses mémoires que le premier ministre Süleyman Demirel lui
avait écrit dans les années 70 son souhait d'engfager le département
spécial de guerre à s'occuper des trouvles civils (2). Ceci avait
été nié par Demirel. Bülent Ecevit, unautre premier ministre des années
1970, a révélé sque: "En tant que premier ministre j'ai tout d'abord
été conscient de son existence en 1974 au travers de requêtes de Semih
Sancar, chef du staff général, pour de l'argent pour des pppapyements
secrets au dpartement spécial de la guerre. J'ai été choqué". (3)
Comment et pourquoi le département spécial de guerre
a-t-il été mis sur pied? L'objectif de base du département est: "Dans
le cas d'une occupation commusnite ou d'une rebéllion, d'utiliser les
métodes de la guérrilla et toutes les activités clandestines possibles
pour mettre fin à l'occupation." (4) Les méthodes spéciales de guerre
qui sont enseignées supposément pour la prévention d'une occupation
communsite incluent entre autre "les assasinats, les posages de
bombeps, les volks à main armées, la torture, les attaques, les
kidnappings, les menaces, les provocation, l'entraînement, la preise
d'hôtage, l'incendie, le sabotage, la propagande, la désinformation, la
violence et l'extortion." (5)
Les livres des experts américains de la
contre-guérilla ont été traduits en turc, et ces méthodes de guerre
spéciale ont ainsi été introduites en Turquie. Certainsdes libres
écrits par des experts améicains sont: "U.S.Army FM 31/16" (opérations
de contre-guérilla), "U.S. Army Special Warfare School" (tactiques et
techniques dd coontre-guérilla), "FM 31/20" (techniques opérationelles
des forces spéciales), "FM 31/21 opérations des forces spéciales"
(missions urbaines ST, opération de guerre de guérilla et des forces
spéciales 31/21), "FM 31/21 A. Opérations des forces spéciales (U)"
(opérations secrètes des forces spéciales). (6)
La force de contre-guérilla turque a développée les
méthodes les plus complexes et les plu sophistiquées pour sa guerre
contre le PKK. Depuis 1985 une série de nouveau livres et instructions
pour la contre-guérilla ont été publié. Un exemple parmi d'autre est le
libre 'Ic ££££Guvenlik Konsepti" (Le concept de sécurité interne), qui
a été publié par le commandement spéciale de guerre du staff gééral en
1985, et qui est utilisé comme libre de base dans les camps de la
contre-guérillas. Le département spéciale de guerre peut être identifié
avec la contre-guérilla, étant donné que 'est cette dernière qui
met le travail du département en pratique. La contr-guérilla turque a
de nombreuses écoles e Turquie, dans lesquelles ils reçoivent leur
entraîenement - à Ankara, Bolu Kayseri, Buca près d'Izmir, Canakkale et
depuis 1974 à Chypre. "Dans l'école de commando de montagne à Bolu, les
bérets verts (forces delta) qui ont coombattu au Vietnam ont
aussi reçu leur entra^înement". (7)
Les équipes de contre-guérilla, qui sont implantées
avec une haine fanatique du "péril" de "communisme" et de
"séparatisme", dont les têtes sont pleines de chauvinisme, sont sans
retenueeeee contre tout qui se met en opposition avant le régime. Car
leur objectif, qu'il poursuivent avec le soutien des USA, est
"létablissement d'un force compétente militaire et semi-militaire qui,
conjointement avec les forces de sécurité, maintienne la sécurité
interne". (9) A leurs yeux non seulement le "communistes", mais tout et
chaque mouvement démocratique est un danger qu'ils doivent poursuivre
en utilisant les méthodes de la guérrilla. La doctrine militaire
américaine telle que pré&sentée dans les libres soutien que "notre
sécurité est menacées non seulement par des attaques ouvbertes, mais
aussi par d'autres types de menaces qui sont même plus dangereuse que
les attaques ouvertes mais qui n'ont pas l'aire d'attaques o!vertes.
Ces dangers consistent en tentatives d'apporter des transformations et
des changements d' l'intérieur." (10)
Des élémentes sélectionnés de la contre-guérilla en
même que les généraux ot été entraînés aux écoles de contre-guérilla
auxUSA. Les buts de cet entraînement sont définis comme sui: "Le but de
l'aide militaire est d'écuquer les soldats des pays sous-développés en
accord avec l'idéologie américaine et ensuite de les installer
avantageusement sous le leadership de leurs pays". (11)
Au cours de leur entraînement aux USA les forces de
contre-guérilla "sont éduQuées sur les problèmes socuaux das les pays,
et on leur montre des films qui démontrent l'agression et la subversion
des communistes. Ils apprennent comment manipuler des explosifs sous la
supervision des bérets verts à Matamoros près de la frontière
mexicaine, et on leur apprend comment tuer, poignarder ou étrangler
quelqu'un en silence, etc". (12)
D'autre places où les responsables turcs sont
entraînés sont la escuela de los Americas à Panama, qui est attaché à l
base américaine de Southern Comfort, l'académie de police près de
Washington et les bases Schongqu et Oberammergau en Allemagne. (*3)
Une partie du département spécial de guerre est
constitué d'officiers des unités officielles connues sous le nom
d'unités des opérations spéciale ou unités-A. Comme la guerre est
devenue plus intense, les unités-B ont été formées au sein du
département spécial de guerre, formées de forces de coommando de
volontaires perogessionels. Les deux types d('unités emploient des
tactiques de contre-guérilla. Les forces constituées par le département
spécial de guerre ont formé partout des organisation sous formes de
cellules. Ces éléments, connus sous le nom de "patriotes", sont placés
en fonction au front en étant inflitréxs comme agents-provocateurs dans
les partis politiques, les départements administratifs et le groupes
d'opposition.
Le pilier le plus fort du département spécial de
guerre est le service secret. En Turquie le service secret est
subordonné au staff gééral et donc aussi au département spécial de
guerre. Le gouvernement civil n' aucun contrôle quel qu'il soit sur le
service secret.
En Turquie il y a divers services secret: le MIT
(Organisation nationale de service secret) et les services secrets de
la gendarmeri, le staff général, le ministère des afaires étrangères,
le directeur de la sûreté (la police politique) et le burea
présidentiel. Ces services secret tiennent des meetings trimestriels
sous l'égide du comité de coordination national des services secrets.
Le MIT a la plus grane influence de toutes ces organisation. Cette
organisation de service secret turque était originalement appelée MAH
et a été restructurée et renommée MIT en 1965. Le MIT est une branche
de la CIA et collabore avec le service secret israélien MOSSAD, le BND
allemand et anciennement (jusqu'en 1975)avec la SAVAK iranienne.
De nombreuses opérations du département de guerre
spécial sont menées en collaboration avec le MIT. Un tiers des
fonctionaires du MIT sont des membres des forces armées et le reste
sont principalement du personnel militaire à la retraite. C'est une
condition légale que le chef du MIT doit être un membre des forces
armées. Depuis la fondation du MIT, tous ses chefs ont été des
généraux. Ils sont nommés par le staff gééral ou par le département
spécial de guerre. Le budget de 1989 du MIT se montait à 42.745 million
de lires turques. (*4) Une autre organisation se trouvant sous le
département spécial de guerre est le département de guerre
psychologique. Le 9 novembre 1983, ce département est devenu le
TIB (ministère pour les relations sociales). Ses qurtiers)généraux sont
à Ankar. Son premier chef étaitDogan Beyazit, qui était au même moment
aussi chef du département spécial de guerre. Il était charge
d'opéations de propagande que le programme divisait en propagandes
"blanche", "verte" et "noire". De nombreux professeur étaient employés
au sein du TIB. (*5)
Le TIB a produit de nombreux journaux et brochures
et même des bandes dessinées. Ila a formé des organisation satellites
sous des noms tels que "l'insstitut pour la recherche en culture
turque", le"institu de recherche mondiale turque", etc. Le but
principal du TOB depuis les années 80 a été de développper le
fron psychologiques dans la guerre contre le PKK. Avec ce but à
l'esprit, des brochures sont imprimées qui essayent de blamer le PKK
pour des masdsacres commis par la contre-guérilla. De telles brochures
sont distribuées dans diverses langues en Europe, prétendant émaner de
tels éditeurs fictifs tels que "l'union des femmes antoliennes". Ou
même des fausse brochues attaquant le PKK sont distribuées sous les
noms d'organisation politiques existantes ou fictives. Desposters et
brochues sont mis en circulation qui sont pleines de propagande
ridicule tels que ceux qui affirment que le PKK st une organisation
arménienne. Ou des programmes de télévision et des libres son tproduit
qui calomnient le PKK. Dans les villes du Kurdistan des professeurs
tiennent des éminaires sur comment "les kurdes sont en réalité des
turcs" etc.
L'institution lea plus efficace du point de vue du
TIB- c'est à dir le département de la guerre psychologique du
département spécial de guerre- est la presse. Les journaux quotidiens
turcs tels qu'"hurriyet", "milliyet", "Tercuman", "turkiye" et "Sabah",
qui sont devenu des organes semi-officiels de l'état, sont mis sous
pression pour produire une propagande systémarique contre le PKK. Un
autre domaine où le département spécial de guerre exerce sous influence
est bine les parts politiques. Tous les politicien d'état et tous les
partis bourgeois en Turquie sous le contrôle du département spécial de
guerre. Voici juste deux exemples: le président turc Süleyman Demirel a
été le premier turc à recevoir une bourse d'étude du Eizenhower
Exchange Fellowship, qui est controlé par la CIA. Plus tard il a gardé
pendant de nombreuses années les droits d'agence pour la firme de
Morrison, qui a construits les cellules de la mort au Vietnam. (*6)
Quand Demirel était aux USA en 1963, il a été envoyé
dans le Adalet Partisi (parti de la justice). En 1965 i le est devenu
le président de ce parti et est maintenant président d'état. Turgut
Özal, qui était premier ministre de 1983 et 1990 et président de 1990
jusque'à sa mort en 1993, était un responsable du fond monétaire
international (IME).
Département spécial de guerre et MHP parmilitaire
Au cours des années 70 la lutte pour la démocratie
s'est développé en Turquie. Au Kurdistan la lutte de libération
nationale se développait. Avec l'aide du MHP (parti de l'action
ationale), qui a été amené sur la scène dans les années 70 , des
centaines d'étudiants, travailleurs, intellectuels, des syndicales et
éducationalistes étaient assasdsinés: le président du DISK (la
fédération des syndicats révolutionnaire) Kemal Turkler, le journaliste
Abdi Ipekci, le professeur Dr Bedri Karafakiroglu,
Département spécial de guerre et MHP paramilitaire
Au cours des années 70 la lutte pour la démocratie
s'est développée en Turquie. Au Kurdistan la lutte pour la libération
nationale se développait. Avec l'aide du MHP (parti de l'action
nationale), qui était apparu sur la scène dans les années 70, des
centaines d'étudiants, d'ouvriers, d'intellectuels, de syndicalistes et
d'éducateurs ont été assassinés: le président de la DISK (la fédération
des syndicats révolutionnaires) Kemal Türkler, le journaliste Abdi
Ipekçi, le professeur Dr Bedri Karafakioglu, le conseiller d'état Dogan
Öz, le chef de la sécurité Cevat Yurdakul, le professeur d'université
Orhan Yavuz, Bedrettin Cömert, Server Tanilli (qui a survécu mais est
resté infirme), le président de la chambre des ingénieurs agricoles
Akin Özdemir et des centaines d'autres. En 1974 à Maras ils ont
massacré d'innombrables personnes kurdes et Alevi enfants, femmes,
vieilles personnes et hommes. Cet acte prémédité de génocide a ouvert
la voie pour le coup d'état militaire de 1980.
On sait d'expérience que les différents pays avec
lesquels la CIA travaille avec la police pour organiser des groupes
paramilitaires dans la tactique de la guerre irrégulière. William Colby
a écrit: "pour empêcher la Turquie de tomber aux mains des communistes,
la CIA a donné son soutien aux institutions anticommuniste".
Le général à la retraite Sezai Orkunt, ex chef du
staff général a dit: "les forces armées turques étaient plus
préoccupées de la gauche que de la droite. La droite était organisée
dans le MHP et son leader Türkes était aidé dans son propos".(14) Quand
les quartiers généraux du MHP d'Ankara ont été perquisitionnés au
moment du coup d'état de 1980, l’”assignement 31/15 de la contre
guérilla sur la plan de modèle pour les cellules clandestines" y a été
trouvé.
Le MHP avait obtenu ce plan du colonel Mehmet
Alanyuva de la section des agents du département spécial de guerre, les
militants du MHP, qui était organisé en accord avec ce plan, a continué
de perpétuer un véritable massacre des personnes innocentes de
l'opposition. La CIA a aussi employé les militants du MHP pour des
complots terroristes à l'échelle internationale. Par exemple,
l'assassin du journaliste Abdi Ipekçi était le même qui en 1991 avait
effectué la tentative d'assassinat contre le pape Jean Paul. Le MHP est
aussi organisé en Europe, et particulièrement en Allemagne. Jusqu'à
l976 il y était organisé sous le même nom. Après cela en Europe ils ont
pris le nom d'Avrupa Ülkücü Dernekleri Federasyonu (fédération des
associations nationales en Europe). L'organisation du MHP en Allemagne
maintient des connections avec le service secret allemand. Le
journaliste Ugur Mumcu, qui a été assassiné en 1993, a écrit: «ces
connections ont été mises sus pied à Cologne par un allemand nommé
Kannabin".(16)
Le MHP a un autre patron en Allemagne Rudi Nazar.
C'est un agent de la CIA qui a été actif à Ankara pendant de nombreuses
années et a ensuite été transféré à Bonn. Jurgen Roth est rentré en
détail dans cette question dans son livre "criminels incorporés" et en
est venu à la conclusion, basée sur l'information d'un président de
l'une des républiques de l'ancienne union soviétique, que le MHP est
aussi impliqué dans le trafic de l'héroïne en Allemagne. Le général
Haydar Saltik, l'un des responsable du coup d'état du 12 septembre
1980, qui a ensuite quitté l'armée et est devenu consul au consulat
turc à Berne. Il a renouvelé ses contacts avec les nationalistes turcs
et envoyé 15.000 officiers et militants du MHP, qui sont venus sous le
département spécial de guerre et avaient déjà eu une participation dans
de nombreuses attaques contre les arméniens, en Azerbaïdjan. Après leur
entraînement, ces militants ont été envoyé à Baku. Les attaques sur la
population kurde à Antalya et d'autres villes turques au cours de
l'année passée avaient aussi été menée par le MIT et le MHP. Le MHP est
toujours l'aile paramilitaire du département spécial de guerre. Cette
fois, pourtant, il a été plus efficace, puisque l'état entier avec
toutes ses parties constitutives s'est transformé en un organisation
encore plus raciste, anti kurde et paramilitaire.
Les opérations de la contre guérilla.
Le travail sanglant du département spécial de guerre
est si étendu que nous ne pouvons pas traiter de tout ici. Nous
traiterons conséquemment directement du Kurdistan, où la contre
guérilla est employée au front contre la lutte de libération nationale.
Premièrement, néanmoins, nous voudrions récapituler certains des points
décisifs des activités de la contre guérilla avant 1980: Des agents du
département spécial de guerre a lancé une bombe dans la maison à
Thessalonique en Grèce qui était utilisée comme musée Mustafa Kemal, et
ont attribué cet acte à la police grecque. Conséquemment, les 6 et 7
septembre 1955, des groupes fanatiques soutenus par la contre guérilla
ont mis en ruine des maisons et commerces grecs à Istanbul. Les plus
importantes actions du département spécial de guerre ont été les trois
coups d'état militaires. Cet département a été responsable pour le coup
du 27 mai 1967 et par dessus pour les deux derniers du 12 mars 1971 et
du 12 septembre 1980. Ihsan Sabri Çaglayangil, alors ministre des
affaires étrangères, qui avait été invité à Téhéran quelques jours
avant le 12 mars 1971, a appris du shah d'Iran qu'il devait y avoir un
coup d'état en Turquie.(17)
Muhsin Batur, alors commandant des forces aériennes
turques, est allé aux USA juste avant le coup d'état du 12 septembre
1980. De nouveau Tahsin Sahinkaya alors commandant des forces aériennes
est allé aux USA et le coup d'état a eu lieu deux jours après son
retour. Carter, qui était à l'opéra quand il a appris le coup, a appelé
Paul Henze, l'agent de la CIA responsable de la Turquie, et lui a dit:
"vos gens viennent juste de faire un coup d'état".(18) Les chambres de
torture qui se sont ouverte en 1971 ont donné à la contre guérilla une
importante opportunité pour acquérir une expérience pratique. Les
généraux de la contre guérilla qui ont emmené les gens aux chambres de
torture à Ziverbey à Istanbul ont dit leurs victimes pour la première
fois qu'ils étaient prisonniers de la contre guérillas. Les
interrogatoires ont été fait par des spécialistes de la contre guérilla
appelés EBU (officiers de la correcte information). Un équipe de
spécialistes des interrogatoires appelés DAL (laboratoire d'enquête
avancée) a été mise sur pied par la police politique à Ankara. Ces
spécialiste de la torture ont tué ou causé des dommages permanents des
centaines de personnes. Plus tard, ces équipe o t été envoyées dans
toute la Turquie et spécialement au Kurdistan. En 1971 la torture de la
contre guérilla était dirigée par le général Faik Türün, Turgut Sunalp
et Memduh Ünlütürk.(*7)
L'invasion de Chypre était une action du département
spécial de guerre. En 1955 le département a monté une organisation
appelé le Türk Mukavemet Hareketi (mouvement de résistance turque).
Cette organisation a effectué des provocations systématiques à Chypre
dans le but de préparer les conditions pour le coup d'état de 1974.
Pour préparer l'occupation de Chypre, des équipes dirigées par Hiram
Abbas et le département spécial de guerre se sont établis eux mêmes à
Beirut, d'où ils pouvaient organiser des activités à Chypre. L'invasion
de Chypre a été organisée par Kemal Yemek alors chef du département
spécial de guerre. Chypre a été le premier test sérieux pour la contre
guérilla. Après 1980 le Kurdistan a pris la place de Chypre à cet
égard. Les cours de la sûreté de l'état sont un produit du département
spécial de guerre et ont leur assigne la tâche de restructurer le
processus judiciaire pour répondre aux demandes de la contre guérilla.
En accord avec une directive de la contre guérilla, les cours de la
sûreté de l'état ont pour but "de ne pas condamner les inculpés selon
les punitions décidées pour les crimes politiques, mais d'administrer
des punitions aussi sévères que celles pour des meurtres et d'autre
crimes contre les personnes".(19) Les détenus ont été gravement
torturés et ensuite sont venus devant un cour de la contre guérilla. La
plupart des juges viennent des militaires et sont par là des
instruments du département spécial de guerre. Les meurtres et actes de
terrorisme commis par le MHP était des actions du département spécial
de guerre. Leur but était d'intimider l'opposition et de prépare les
conditions pour un coup d'état. Le département spécial de guerre a été
victorieux dans cette tâche: le 12 septembre, ils ont effectué le coup
d'état militaire. Ce coup était la lus importante action de la contre
guérilla. Toutes les armes de l'état ont été réorganisée sur les normes
paramilitaires. Le département spécial de guerre a acquis le contrôle
sur le milieu (la mafia turque), la presse, le commerce, le système
judiciaire, le parlement, les universités et toutes les autres domaines
de la société. Tous les organes administratif et mes lois ont été
restructurés selon les même critères.
Notes:
*1 L'organisation "super OTAN" a été mises sur pied sous le contrôle de
la CIA dans les pays de l'OTAN. Les quartiers généraux de cette
organisation était à Bruxelles et était nommée le comité de
coordination alliée (ACC). Des rencontres secrètes ont été tenues
annuellement dans lesquels les délégués de tous les pays membre ont
pris part. Le but officiel de l'organisation est d'"organiser la
résistance en usant de méthodes de guerre irrégulière en cas d'un
occupation communiste". L'organisation a à sa disposition des fonds
spéciaux et des dépôts d'armes. Elle ne répond par de ses activités
dans le cadre des lois des états membres individuels. La branche de
l'organisation en Italie a été appelée "Gladio", et en Allemagne "unité
d'assaut anticommuniste", en Grèce "Cachette du Buck rouge", en
Belgique "Glavia". Le "super OTAN" a aussi mis sur pied des branches de
l'organisation dans des pays non OTAN comme l'Autriche et la Suisse.
*2 Se référant à la guerre de contre guérilla conduite par les USA,
l'ex secrétaire américain Mc Namara a expliqué que "les guerres de
partisans demandent un changement dans notre compréhension de la
guerre. Dans des régions où la guerre de partisans a éclaté, ce qui est
nécessaire n'est pas un grand nombre d'unités militaires et d'armes,
mais plutôt des petites unités qui ont été bien entraînées aux
tactiques de la guérilla et de la conte guérilla et armées avec des
armes spéciales".(8) Les forces américaines Delta, le service spécial
aérien anglais (SAS), la section des forces spéciales italiennes et le
GSG 9 allemand sont des unités de ce type. L'ancien président américain
Johnson a déclaré en 1964 que 344 unités de la contre guérilla avaient
été entraînées par les USA dans 49 pays du monde.
*3 Dans les années 70 les personnes suivante, parmi d'autres, qui
occupent encore des positions importantes aujourd'hui, ont été membres
de la police turque et des service secrets: Sükrü Balci, Ilgiz Aykutlu,
Kenan Koç, Unit Erdal, Hiram Abbas (qui a été tué en 1990 par des
militants de l'organisation communiste armée Devrimci Sol, était dans
les années 70 l'un des trois personnes les plus influentes dans le
MIT), Mehmet Eymür (bras droit d'Abbas dans le MIT), Hayri Kozakcioglu
(qui avait été entraîné par Scotland Yard et a été fait gouverneur en
1987 avec des pouvoirs spéciaux), Unal Erkan (à cette époque le
successeur de Kozakcioglu comme "super gouverneur" à Diyarbakir)
*4 Divisée entre les 55 millions de gens des population turque et
kurde, ceci signifie 949 lires turques par individu que chaque turc et
kurde doivent payer dans le but de financer le "travail" d'espionnage
de torture et d'assassinant de cette bande d'assassins.
*5 Les professeurs Abdulhaluk Çay, Ibrahim Kafescioglu, Bahattin Ogel,
Ertugrul Zekai Okte, Aydin Yalçin, parmi d'autres.
*6 "en 1967 le budget de la CIA pour le financement d'amis et éléments
utiles" à l'étranger a été monté à 10 million de $US par année. La
plupart de ces fonds se sont transmis par des syndicats des unions
d'étudiants et des institutions spéciales vers des institutions
étrangères. L'usage de nos syndicats et associations comme une sorte
d'écran a empêché qu'on sache que la source de ces fonds était en
réalité la CIA". (Du livre "CIA, secret services an Democracy" par l'ex
chef de la CIA Stanfield Turner).
*7 Faik Türün est devenu un MP pour le AP (parti de la justice)en 1977.
Turgut Sunalp est devenu membre du parlement En 1982 comme membre du
MDP (parti démocratique national) Memduh Ünlütürk a été tué par les
militants de l'organisation Devrimci Sol (gauche révolutionnaire)en
1991.
Sources:
1. Interview avec le président du staff général Dogan Güres, "Milliyet"
5/6 septembre 1992
2. "Hürriyet" 26 novembre 1992
3. "Milliyet" 28 novembre 199%0
4. "Cumhuriyet" 17 novembre 1990
5. "Directive ST 31/15 pour les opérations contre des forces
irrégulières"
6. "La contre guérilla et le MHP" Vol 1 Aydinlik Yayinlari, p19 et
Talat Turhan "la république de la contre guérilla", p19
7. "La contre guérilla et le MHP», p16
8. "La doctrine militaire américaine, rapport de la fondation
Rockefeller", p356
9. "L'ère de l'impérialisme", Harry Magdorff (traduit par M. Emin
Doger., "CIA, contre guérilla et Turquie"), p1O4
10. ibid. p122
11. McNamara, 1967 (Département d'état américain de la défense)
12. Franco Salinas, "état d'urgence", pp82 88
13. "Cumhuriyet" 21 novembre 1990
14. "Hürriyet" 19 novembre 1990
15. "Günes" 17 novembre 1990
16. Ugur Mumcu "Pape mafia Agca" p143
17. Cüneyt Arcayürek "coups d'état et les services secrets" p160
18. ibid. p190
19. "Directive ST 31/15 pour les opérations contre les forces
irrégulières"
TALABANI ET OCALAN CLAMANT: "ILS ONT TUE ÖZAL"
Güneri Civaoglu du quotidien Milliyet a rapporté le
2 novembre 1996 qu'il "avait saisi la vidéo cassette que Talabani avait
oublié dans ses quartiers généraux à Erbil quand il a fui de Barzani en
hâte après l'assaut de Barzani sur la ville. Ceci est un document
choquant qui jette la lumière sur l'histoire, un film enregistrant la
rencontre Talabani-Apo."
Le film montre le leader kurde irakien Jalal
Talabani ayant de longues discussions dans la plus grande familiarité
avec le leader du parti hors-la-loi parti du travail du Kurdistan (PKK)
Abdullah Öcalan, buvant avec lui du cognac arménien et inspectant avec
une "garde d'honneur du PKK".
Dans le film dit que le défunt président Turgut Özal
n'est pas mort de mort naturelle. Il avait été assassiné. Et Talabani
répond en disant, "Oui, il y a ceux qui disent qu'il a été tué." dit,
"Il (Özal) avait dit, 'Je les ai tous persuadé (les responsables
officiels turcs). Seul Güres (chef du staff Dogan) reste et je vais le
convaincre aussi.' Les autres ont lancé un slogan contre lui disant,
'Nous ne pouvons nous habituer à vous.' Des voix se sont élevées de
plus en plus haut qu'ils ont tué Özal. On m'avait dit que plusieurs
mois avant sa mort des discussions avaient eu lieu sur qui le
remplacerait."
Öcalan continue en disant, "deux jours auparavant
Hikmet Cetin avait annoncé alors qu'il était en Azerbaïdjan. Il avait
dit, Özal a dit que je retourne à Ankara. Les députés kurdes sont
arrivés à un accord. Aussitôt que je retourne je prendrai cette
question en main."
Talabani dit alors, "Oui, il (Özal) m'avait envoyé
un mot aussi. Il avait dit qu'il trouvait le cessez-le-feu favorable,
qu'il avait persuadé les partis concernés, et qu'il tait sur le point
même de persuader les militaires. Il avait dit, 'Je lutte pour une
solution politique.' Öcalan dit "Hikmet Cetin avait dit, 'J'ai été
choqué quand j'ai entendu les paroles d'Özal. Il (Özal) allait annoncer
la solution (au problème du sud-est) deux jours plus tard. Il a dit
tout ceci le 15 du mois et est mort le 17. Il allait faire une démarche
l'après-midi et est mort une heure avant midi. Ceci n'était pas une
coïncidence. Beaucoup de gens disent cela."
Talabani donne alors à Öcalan l'information au sujet
des questions qu'il avait discuté avec les responsables turcs. Talabani
devait laisser lui dans ses quartiers généraux non seulement un certain
de vidéocassettes, dont ceux montrant sa rencontre avec Öcalan, mais
aussi des documents hautement confidentiels sur diverses autres
questions.
LES FORCES DE SÉCURITÉ RESPONSABLES DE LA MORT DE 10 DÉTENUS
Une commission parlementaire des droits de l'homme a
établi le 3 décembre 1996 que la mort de 10 détenus au cours
d'incidents à la prison de sécurité maximum de Diyarbakir le 24
septembre, étaient le résultat de traitements violents par les forces
de sécurité.
Le rapport préparé par quatre membres de la
commission après investigations à Diyarbakir les 24 et 25 octobre, a
dit que les 68 membres des forces de police et de gendarmerie qui
avaient dépassé les limites fixées par la loi et tué et blessé des
détenus devaient être jugés en ???? Néanmoins, le rapport aussi noté
qu'une investigation judiciaire ne pouvait pas avoir lieu contre des
membres des forces de sécurité sans que le conseil administratif local
fasse une décision. "L'affaire devrait être référée à un tribunal
indépendant pour révéler la vérité et satisfaire la conscience du
public et pour empêcher d'autre violations des droits de l'homme," a
dit le rapport.
Le président de la commission parlementaire des
droits de l'homme Demir Berberoglu (DYP), le porte-parole Hakan Tartan
(DSP), Sabri Ergül (CHP) et Musa Okcu (RP) ont interviewé les
prisonniers politiques, les informateurs du PKK, les gardiens des
prisons, le procureur public de Diyarbakir, des membres de
l'association des droits de l'homme avant d'écrire leur rapport sur
l'incident. Les détails de ces interviews étaient de données dans le
rapport.
Le chapitre terminal du rapport affirmait:
- La prison paraît insalubre en général et les
wards?? sont plutôt surpeuplées. Le système de sewage?? dans le
corridor supérieur est cassé.
- Les bannières et posters d'un parti politique (le
parti du mouvement nationaliste) ont été vu dans les wards?? où les
informateurs étaient gardés. Ceci donnait l'impression que les
autorités de la prison étaient tolérantes sur ce sujet.
- Le 24 septembre, des incidents ont commencé quand
31 détenus allant rencontrer leurs familles, ont retiré les drills??
pour demander un pot de nettoyage. La prison a voulu les stopper et la
dispute entre les détenus et les gardiens s'est soudainement transformé
en combat. Les détenus ont commencé à frapper les six gardes mais
l'incident ne s'est pas terminé là. Dans l'après-midi, autour de 15h30,
le même groupe de 31 détenus ont rejoints trois autres détenus qui
forçaient et ouvraient une porte alors qu'ils venaient de l'infirmerie.
Les autorités de la prison ont décidé d'intervenir à ce stade. Au
total, 25 gendarmes et 30 policiers ont activement pris part à
l'intervention. Entre-temps, trois officiers, neuf officiers
non-commissioniés, cinq soldats de la gendarmerie et 136 privés ont été
appelés pour agir dans différentes parties de la prison. En plus 38
officiers de police d'émeute ont aussi participé.
- Les forces de sécurité avaient des casques sur
leurs têtes et des matraques shields dans leurs mains.
- Un détenu a voulu se rendre juste avant
l'intervention des forces de sécurité et il a été emmener dehors par
les gardes. Au cours du contrôle médical, il a proposé aux détenus de
devenir informateurs et deux d'entre eux ont accepté cette proposition.
- Des soldat qui sont intervenus dans l'incident, 18
souffraient de blessures à divers endroits et ils ont obtenu des
rapports finaux de l'hôpital militaire de Diyarbakir. Aucun des
policiers ayant intervenu dans l'incident, d'autre part, n'a demandé
d'obtenir un rapport.
- L'article 17 des règlements —publié par le
ministère de l'intérieure— regardant l'institut d'enforcement de la
loi, la protection externe des établissement de prison, et la
protection des détenus et condamnés au cours de leur transfert,
spécifie ce que la gendarmerie doit faire face à des combats ou
soulèvements se déclarant dans les établissements pénitentiaires. Ces
règlements incluent une clause qui dit, "Si, malgré les avertissements
publiés, le combat ou le soulèvement continue, des efforts seront faits
pour mettre fin au combat ou soulèvement en utilisant les gaz
lacrymogènes, les rifle butts?? et les matraques. Si de telles
tentatives se révèlent inefficace, les armes seront utilisées de façon
envisagée par la loi. On a compris que l'intervention ne s'est pas
faite en accord avec ces règlements. Notre délégations pense que de
telles conséquences graves seraient hors de question et l'intervention
avait été menée —comme spécifié dans les règlements— en utilisant le
gaz lacrymogènes en priorité et quand le feux s'étaient déclarés dans
les wards?? en faisant usage des véhicules de pompiers.
- Pour prévenir la récurrence de tels incidents,
considération les aléas résultant du maintien de criminels de
terrorisme ensemble en un telle nombre, le système de ward?? doit être
abandonné et le système de cellule réinstitué.
TERRORISME D'ÉTAT EN OCTOBRE 1996
1.10, la SSC d'Ankara condamne 12 membres supposés
du DHKP-C à différentes peines de prison allant jusqu'à 18 ans.
1.10, deux anciens responsables de l'HADEP, Kemal
Okutan et Ramazan Bulut sont condamnés à un an de prison et une amende
de 100 million de LT chacun en vertu de l'article de l'ATL.
1.10, à Silvan, le chef du village de Beypinar,
Mehdi Fayka, a été tué par des assaillants non-identifiés.
2.10, à Antalya, l'ouvrier de la construction Ömer
GPoral affirme avoir été torturé après avroi été détenu le 23 septembre.
3.10, les forces de sécurité annoncent l'arestation
de 35 personnes à Izmit pour participer dans les activités de
l'organisation jeunesse islamiste.
3.10, trois touristes étrangers, Krzystof
Nadecz-Mrozowsk, Magdalena Gtovarke et Cemal Kerim, kidnappés le 22
septembre et relâchés six jours plus tard par le PKK sont envoyés
devant la SSC de Diyarbakir acusés de collaboration avec le PKK.
3.10, à Diiyarbakir, un étudiant du collège
namikKemal, Sedat Yilmaz est emmené de sa classe par deux policiers et
arrêté.
3.10, à Elbistan, un équipe de police bat Dogan
Gerek, 52 ans et son fils de 17 ans Kubilay Gerek au cours d'une
dispute au sujet d'un incident de trafic. Plus de 200 personnes
rassemblées devant la station de police protestent contre cette
brutalité. Le jour suivant, le pppppère et le fils sont arrêtés pour
avoir insulté les forces de écurité.
4.10, le président du parti de la liberté et e l
solidarité (ÖDP), Ufuk Uras, et 19 autres responsables de partiau
sommet sont jugés par une cour criminelle d'Ankara pour avoir lancé une
apagne de protestation en mars. Chacun risque une peine e prison allant
jusqu'à 6 ans en vertu de l'article 159 du code pénal turcc.
4.10, à Batman, le commerçant en voitures Nimet
Cakmak et une feme non-ientiffiée sont trouvés morts tués par balles et
ensuite brûlés près du village de Samanyolu. 5.10, à Istanbul, le
membre du DHKP-C Ismet Güvenc est trouvé assassiné.
5.10, à Bitlis, les forces de la sécurité ont tué
par balles Ahmet elitan, son fils de 15 ans et une personne
non-identifiée.
5.10, la cour de cassation ratifie une peine de 2 as
d'emprisonnement contre Müslüm Gündüz, che de la confrérie religieuse
Aczmendi. Il a été condamné pour propagande anti-laïque loors d'un
programme e télévision du 12 juin 1995.
6.10, à Istanbul, une manifestation de l'HADEP
contre les mauvais traitements en prison est attaquée par la police te
environ un centaine e gens sont emmenés en détention. Un manifestant
nommé Sahin Yildirim est blessé par la police ouvrant le feu sur la
foule.
6.10, à Baskale, Haci Meter, 58 ans est trouvé tué
par balle après avoir été soumis à la torture. il avait été étenu
le 22 septembre acusé de fournir d l'aide au PKK. Le même jour, dans le
district d'Aralik, le paysan Cevdet Yigit est assassiné par des
protecteurs de villagepro-gouverement.
7.10, à Istanbull, les forces de sécurité rapportent
l'arrestation de 14 membres supposé du parti communistes
marciste-léniniste (MLKP), d'un membre de l'HADEP et d'un membre de
l'union des fonctionnaire ppublics (KEK°.
8.10, le prisonnier politique Vedat Aydemir qui
s'est immolé par le feu à la prison Bayrampasa à Istanbul le 24
septembre en protestation contre l'assassinat de dix prisonniers à
DIyarbakir décède à l'hôpital universitaire de Cerrahpasa.
8.10, le président de l'association contre la
guerreeeee d'Izmir, Osman Murat Ülke est mis en été d'arrestation sur
décision de la cour militaire des quartiers générauxs du staff général.
Il est acus" de propagande anti-militariste en vertu de l'article 155
du TPC.
810, les forces de sécurité annoncent l'arrestation
de dix membres du PKK à Istanbul, et de 22 ppaysans kurdes à Idil.
8.10, à Diyarbakir, trois responsables de syndicats,
Halil Cabir (Tes-Is), Bedriye Ertas et Canan Kanhan (union des
travailleurs de a santé) sont emmenés en détention policière.
9.10, à Adana, le bureau de l'HADEP d'Incirlik est
attaqué par des gendarmes et le président local Mehmet emin Akaslan
emmené en détention. Le même jour, les résidences de trois autres
responsabls de l'HADEP sont aussi attaquées par les forcds de sécurité.
10.10, un autre prisonnier politique, Hamdullah
Sengüler, qui s'est immolé par le feu à la prison Bayrampasa à Istanbul
le 28 septembre en protestation cntre l'assasinat de dix prisonniers à
Diyarbakir décède à l'hôpital universitaire Cerrahpsa.
10.10, à Istanbul, dix étudiants du secondaire d'un
groupe pprotestant contre les coûts élebvés de l'éducation sont
harcelés et mis en détention par la plice. Le même jour à Ankara, une
protestation similaire d'étudiants du secondaire est empêchée par les
forces de police.
10.10, à Isstanbul, dix-sept membres supposés du
DHKP-C et quinze islamistes sont emmenés en détention policiière.
10.10, à Hakkari, Sait Yigit est tué par balle par
une équipe militaire.
11.10, le membre du DHKP-C Erol Özbolat est condamné
pour la troisième fois à la peine capital par la SSC d'Ankara. La
sentence a été antérieurement refusée deux fois par la cour de
cassation pour manque d'information concernant l'identité de l'inculpé.
11.10, à Dipyarbakir, l'association pour ls
solidarité avec les familles de détenus et prisonniers (TUHAD) est
fermée pour un mois sur décision du gou erneur.
11.10, les forces de sécurité détienent le
responsable de l'HADEP d'Erzurum Muhhamed Akgüvercin et le responsable
du même parti de Yazihn Süleyman Köse.
11.10, à Lice, les forces de sécurité ouvrant le feu
sur un camion tuent par balle Kendal Kuray et blessent deux autres
passagers.
12.10, une soirée organisée à Istanbul par l'union
des travailleurs du cuir (Deri-Is) en solidarité avec les grévistes de
l'indusstrie du cuir est empêchée par les orces de police.
13.10, à Balikesir, une cour pénale condamne le
président local de l'ÖDP Niyazi Akdeniz et 15 responsables de syndicats
à des peines de prison allant jusqu'à 15 mois pour avoir sur les murs
des posters de protestation sans obtenir d'autorisation.
13.10, à Istanbul, le responsable du partid u
travail (EP) Ayla Eyüpoglu et quatre utres membres de parti son détenus
par la police comme ayant miss des posters sur les murs.
13.10, à Idil, le berger semsettin Orak décède dans
l'explosion d'un mine posée par les forces de sécurité.
14.10, la SSC d'Ankara condamne quatre membres e la
TIKKO à différentes peines de prison allant jusqu'à 12 ans et six mois.
14.10, le procès de deux NCOs, brahim Dag et Mehmet
Peker, accusés d'être membres du PKK, commence devant la SSC d'Ankara.
Rsquant des peines de prison allant jusque'à 22 ans, les inculpés ont
déclaré avoir été torturés et avoir signé leur dépositon sou s menace
permenante de mort.
14.10, à Istanbul, Gazi Ergn est arrêté sur
l'accusaton d'être membre du parti de la révoluton de Turquie (TDP).
15.10, le président du parti ouvrier (P), Dogu
Perncek est condamné par la SSC d'Ankara à 14 mois de prson et une
amende de 116 million de LT pour la déclaration qu'l a faite à la
télévsion, alors qu'il état présdent du défunt part socalisste (SP), au
cours d'une campagn électorale de 1991.
15.10, à Turhal, le docteur vétérinaire Arslan
bilgin de même que son ppère et sa mère ont été tués par balles par des
tireurs non-identifés attaquant leur mason.
15.10, le président de l'assocation ant-guerre
d'zmr, Osman Murat Ülke, entame une grève de la faim à la prison
militaire Mamak où l est gardé pour être jugé par une cour militaire.
16.10, un prisonnier politique condamné à la prison
à vie, Züleyha Alagözz se suicde en se pendant dans sa cellule dans la
prison de type E de Svas.
16.10, à Bursa, Halse Sevgi et Ali Öztürk sont
emmenés en détenton alors qu'l vstent leurs amis en prison. Ils sont
accusés d'avor trnsporté des messages pour le PKK.
17.10, le procès de trois personnes président le
congrès de l'association culturelle Pr Sultan Abdal, l'avocat Kazim
Genc, Al Haydar Elveren et Ahmet Akkus, commence devant une cour pénale
d'Ankara. Le procureur exge des penes de prison alant jusqu'à tros ans
contre ls inculpés et la fermeture de l'associaton.
17.10, la SSC d'Ankara condamne tros membres du
DHKP/C à des penes de prson alant jusque 12 ans et sx mois.
17.10, les forces de la sécurté arrêtent sx
personnes à Diyarbakr et une personne à Afyon pour partcpaton aux
actvtés du PKK.
18.10, à Gazantep, 20 enseignants sont envoyés au
trbunal par le comité dscplinaire provncial pour avoir partcpé à une
acton de protestaton le 18 avrl.
18.10, à Sakarya, l'avocat Cihat Tokat est emmené en
détention accusé d'avoir transporté des essages entre le PKK et ses
membres en prson. A Svas, deux personnes auss sont détenus sur la même
accusation.
18.10, à skenderun, Yusuf Ay, 46 ans affrme avor été
torturé par la police et forcé d'être un informateur.
19.10, à une sére de meetngs organsés par la
confédératon des syndcats de fonctonnaires publics sont banns dans de
nombreuses provnces par décson des gouverneurs. A Diyarbakr, deux
responsables de l'unon sont emmenés en détention pour avoir organisé de
tels meetings.
20.10, plus de 100 membres de la confrére Aczmendi
sont emmenés en détenton à Ankara pour avor participé à une cérémone
religieuse pour commémorer le 36ème anniversare de la mort de
Said-i-nurs, le fondation de la communité Nur.
22.10, le quotidien Evrensel rapporte qu'à Bolu plus
de 40 fonctionires et travailleurs sont détenus par la police accusés
d'activités syndicales non-autorisées.
23.10, à Ankara, l'étudiant universtaire H¨*useyin
ùYildirim affrm avoir été totué après sa détention l 17 octobre par la
police.
Le m^me jour, à zmir, l'étudiant universitaire Eylem Demrsoy accuse la
police de l'avoir torturé en détention.
23.10, la SSC d'Ankara condamne dic membres du
DHKP/C à différentes eines de prison allant jusqu'à 22 ans et 9 mois.
24.10, à Istanbul, douze personnes sont détenues par
la police pour activités du PKK.
25.10, le procureur en chef entame une procédure
légale contre le parti poltique de la communauté Alev, le mouvement
démocratque pour la pax (DBH). Affrmant le programme du parti
contrevent à la consttution et au code des partis politiuqes, le
procureur demande à la cour constitutionel de fermer la parti.
25.10, à la faculté de littérature de l'université
d'Istanbul, une centaine d'étudiants islamistes attaquent un étudiant
de gauche et en blesse dix.
26.10, à Cizre, Imam Bahattin Kaymaz est tué par
balles par Necim Yildizaydin. Les témoins disent que le meurtrer a crié
après avoir tiré: "enfin, j'ai tué ce communiste qui a envoyé des
centanes de gens au PKK."
28.10, les corps portnt des traces de torture de
deux personnes disparues, Kamber Günes et Aziz Karakus, sot trouvé dans
deux différents villages du district de Cemisgezek.
29.10, les quotidiens Demokrasi et Evrensel
rapportent l'arrestation de dizines de responsables de l'HADEP à
istanbul, Gaziantep, Bingöl, Batman et Diyarbakir.
29.10, à Diyarbakir, Mehmet Veysi Eti et Fetah Balta
sont assassinés par des assaillants non-identifiés.
30.10, un inculpé dans des affaires du KK, Fehim
Gemli, affirme avoir été tortué à la prison Afyon pour accepter de
faire des révélations au sujet de son organsation n échange de
réduction de sa pene de rison.
30.10, à Adana, Ylmaz Günes affirme avoir été toturé
pendant treize ours en détention polcière.
31.10, à Istanbul, l'étudiant universitaire Bülen
Özpolat affirme avor ét toturé après a détention le 9 octobre.
31.10, à Mardin, la police attaque les maison du
président local de l'HADEP Cemil Kaya t d'autres esponsables de part.
31.10, la SSC d'Ankara entame le procès du président
de l'IHD Akin Birdal et un certain nombre d'actvistes pou avoir organsé
un meeting pour la paix à ankara à l'ocfason de la journée mondiale de
la paix. Chacun risque des peines de prison allant jusqu'à six ans pour
avoir instigué le peuple aux hostilités.
L'ÉDITRICE AYSE ZARAKOLU RELÂCHE, MAIS RISQUE ENCORE L'EMPRISONNEMENT
L'éditeur de la maison d'édition Belge Ayse Nur
Zarakolu a été relâché le 20 décembre après avoir servi une sentence de
cinq mois de prison dans la prison de Bayrampasa, mais elle est encore
sous la menace d'une autre peine de trois ans de prison.
Zarakolu a été en prison pour avoir publié le livre
de Faysal Dagli Birakuji (la guerre civil kurde). Elle a aussi été
condamnée à une amende de 41 millions de LT. L'amende a été convertie
en peine de prison de trois ans à cause d'un délai dans le paiement.
L'éditeur a aussi été condamnée à une peine de 84
millions de LT pour avoir publié le livre de Sadrettin Aydinlik, Winter
Group, et l'amende a été convertie en une autre peine de trois ans de
prison. L'amende de 51 millions de LT pour Hasan Bildirici Bekka a
aussi été approuvée. Il y a 16 autres procès en justice à l'encontre de
Ayse Zarakolu.
Zarakolu a été relâchée après que les amendes
totalisant 121 millions de LT pour les affaires de Winter Group et de
Birakuji ont été payées.
La maison Belge a déclaré dans son communiqué de
presse qu'elle invite l'attention et la réaction du public ainsi que
des organisations professionnelles et de presse au sujet des poursuites
contre les écrivains et éditeurs qui ont été emprisonnées pour avoir
livré les "idées et opinionisé des tie ces?? parties.
Le journaliste et écrivain Ertugrul Kürkcü risque un
procès en même temps que l'éditeur Ayse Zarakolu pour une affirmation
fait par un responsable au sommet de l'ambassade américaine à Ankara
cité dans le rapport de Human Rights Watch: "Les transferts d'armes et
violations des lois de guerre en Turquie", qu'il a traduit.
Le procureur vise la citation du rapport comme
constituant une "diffamation et belittling?? des forces militaires et
de la sécurité de l'état" punissable jusqu'à six ans d'emprisonnement
sous le coup de l'article 159/1 du code pénal turc.
Le directeur du projet sur les armes d'human rights
watch, Joost Hiltermann, a déclaré que: "le gouvernement américain
devrait convey?? aux plus hautes instances du gouvernement en Turquie
que ces charges, potées contre des individus non liés à Human Rights
Watch ou au gouvernement américain, pour une déclaration par un
responsable américain devraient être levées inconditionnellement et
immédiatement."
Human Rights Watch a incité les États-Unis "à
utiliser ses relations militaires étroites avec le staff général turc"
dans le contexte des rencontres actuelles du secrétaire de la défense
William Perry avec les ministres de la défense de l'OTAN à Bruxelles,
et dans l'esprit des principes de l'Otan, pour promouvoir la démocratie
et les droits de l'homme.
PRESSIONS SUR LA VIR INTELLECTUELLE
1.10, le périodique Direnis, n° 39, est condamné par
la SSC d'Istanbul accusé de propagande séparatiste.
2.10, le musicien Derya Güzel, membre du groupe
musical Ekin, affirme avoir été kidnappé par quatre non-identifiées à
Ankara le 30 septembre. Elle a été battue et secuellement harcelée pour
obtenir des information au sujet de certanes personnes.
2.10, la SSC d'Istanbul confisque le périodique
Özgür Gelecek, n° 82 et son numéro spécal sur les grèves de la faim sur
l'accusaton de disséminer la propagande d'une organisation hors-la-lo.
3.10, le correspondant de Diyarbakir du quotidien
Evrensel, Hidayet Pehlivan st emmené en détention policière alors qu'il
entre en contact avec ls famlles des prisonniers politiuqes.
6.10, Özgür Atilim, n° 27 et Kurtulus, n° 10, sont
confisqués par la SSC d'stanbul pour séparatiste propagande et éloge
d'une organisation hors-la-loi.
7.10, la SSC d'Istanbul confisque le périodique Nû
Roj, n° 9, pour propagande séparatiste.
9.10, un livre écrit par Muzaffer Ilhan Erdost et
publié par l maison d'édition Onur sour le titre Trois Sivas- forcer la
Turquie à un nouvau traité de Sevres, st confisqué par la SSC d'Ankara.
10.10, à Ankara, six correspondants, Aynur Aydeniz,
Salim Gümüs et Merdan Özcelik (Alinteri), Serkan Paca et Naciye Lacin
(Atilim) et Nebahat Alkan (Evrensel) sont emmenés
LE DANEMARK AMÈNE LA TURQUIE DEVANT LA COUR DES DROITS DE L'HOMME
Le Danemark a annoncé à la fin de 1996 qu'il allait
amener la Turquie devant la cour européenne des droits de l'homme au
sujet d'allégations que la police a torturé un citoyen danois d'origine
kurde l'été dernier.
Les officiels turcs ont dit à la presse turque que
le affirmations danoises étaient sans fondement et que le ministre des
affaires étrangères Tansu Ciller avait écrit une lettre à son homologue
danois rejetant les allégations de torture.
Le Danemark affirme que Kemal Koc, un citoyen danois
naturalisé d'origine kurde, a été torturé en Turquie l'été dernier.
Dans les derniers jours de décembre, un journal danois avait rapporté
que le Danemark avait l'intention de porter l'affaire devant la cour
des droits de l'homme. Après cette annonce, le ministre danois des
affaires étrangères Niels Helveg Petersen a dit publiquement qu'il
pourrait confirmer que des responsables officiels étaient très
sérieusement mulling?? au sujet d'une telle décision.
Un fonctionnaire de haut lieu du ministère turque
des affaires étrangères a dit à la presse que le budget du gouvernement
danois passait au parlement sur les votes des partis de gauches,
particulièrement ceux de la soi-disant "liste d'un ???? qui avait été
activement impliquée dans la question de Kemal Koc.
"Maintenant, le gouvernement danois est en train
d'essayer de payer sa dette aux partis de gauches en disant qu'ils vont
amener la Turquie devant la cour des droits de l'homme. Les relations
turco-danoises sont victimes des affaires internes danoises. Nous
sommes sérieusement prêts à discuter de questions des droits de l'homme
avec le Danemark. Nous sommes prêt à partager leurs expériences dans
les droits de l'homme mais leur méthode est loin de la courtoisie
diplomatique. La diffamation grave n'est pas le moyen adéquat pour
améliorer les relations," a dit le même officier responsable au sommet.
Koc a été mis en détention alors qu'il essayait
d'entrer en Turquie le 8 juillet pour assister aux funérailles de son
frère.
Il a été officiellement arrêté accusé d'avoir
assisté à des rassemblements pro-PKK (parti du travail du Kurdistan) au
Danemark et en Allemagne, et pour avoir aidé l'organisation de diverses
façons.
Koc, qui a été finalement relâché le 15 août 1996,
et autorisé à rentrer chez lui en attendant son procès, a allégué,
quand il était en Turquie et à nouveau de retour au Danemark, qu'il
avait été torturé par la police turque.
UN TRIBUNAL BULGARE REJETTE L'APPEL POUR FERMER UN PARTI TURC
La cour constitutionnel bulgare a rejeté l'appel du
parti socialiste bulgare (BSP) pour fermer le parti du mouvement des
droits et de libertés (HOH), dont la plupart des membres sont
ethniquement turcs, a rapporté l'Anatolia new agency le 20 décembre.
La cour a dit dans sa décision que BSP a appelé à la
cour antérieurement en 1992 pour interdire le HOH de la politique,
alléguant que c'était un parti ethnique; la cour a investigué la
situation alors et rejeté l'appel. Pour cette raison, la cour a trouvé
qu'il n'était pas nécessaires de réinvestiguer la question.
Les membres de HOH ont dit que la décision de la
cour était une victoire. Le député de Kircaali Hasan Ali a dit que BSP
essayait de changer les matières de l'agenda. Ali a réitéré que HOH
n'était pas un parti ethnique et que des portes étaient ouverte à toute
le monde.
INDEXE DE LA 20e ANNEE DES BULLETINS INFO-TÜRK
Novembre-Décembre 95, N°223
• Le Parlement européen cède à la "real politik" •
Résultat des élections du 29 décembre 1995 • Le chaos sorti des urnes
en Turquie • La Turquie, membre à part entière de l'UEO? • Le PKK
déclare un cessez-le-feu unilatéral • Le prix Sakharov de la liberté
pour Leyla Zana • Europalia: Le festival de la honte se tiendra en 1997
• Ankara ignore son engagement sur Chypre • La résolution sur la
situation des droits de l'homme • La Turquie candidate au Conseil de
Sécurité • Une nouvelle occasion de propagande pour le régime d'Ankara:
Habitat • La querelle de l'eau entre la Turquie et le monde arabe
s'aggrave • Le dossier turc: Torture et impunité • 7 peines capitales à
l'issue du plus long procès collectif • Deux mois de terrorisme d'état
• Nouvelles condamnations à l'encontre de l'éditrice Zarakolu • Article
8 modifié, mais 136 personnes toujours en prison pour leurs opinions •
99 intellectuels éminents toujours en procès • 21 ans de prison pour
Besikci • Deux mois de persécution des médias • 1443 publications
saisies en un an • Les défenseurs des droits de l'homme poursuivis
Janvier-février 96, N°224
• Un gouvernement policier • Yasar Kemal a été
condamné à 20 mois • Qui a commis le massacre de Güclükonak? • Troubles
constants dans les prisons surpeuplées • Images de la sauvagerie des
soldats turcs • Un nouveau parti socialiste en Turquie: ÖDP • Alévis
forcés d'évacuer des villages à Sivas • La violence politique frappe le
monde des affaires • Emprisonnement pour amour d'adolescents • Le
parlement européen appelle la Turquie à une cessez-le-feu • Heures
supplémentaires dans les CSE • Leyla Zana primée alors qu'elle est en
prison • Le bilan du terrorisme d'état en 1995 • Harmonisation de la
législation turque avec l'union douanière • La vie d'un ancien député
kurde en danger • "Guerre d'opérette" sur les îlots et rochers de la
mer égée • Mort d'un journalistes de gauche sous la torture • Tension
ethnique grandissante en Bulgarie • Proche des Tchétchènes, loin des
Kurdes • Tension à propos des eaux entre la Turquie et ses voisins •
Les défenseurs des droits de l'homme en procès • Soutien militaire
américain au terrorisme d'état turc • L'aide militaire américaine à la
Turquie vise les Kurdes • Pas de carte de presse à une correspondante
de Reuters • Deux mois de terrorisme d'état • 3,3 millions d'émigrés
turcs dans 26 pays • Deux mois de persécution des médias • La réaction
turque contre un programme de CBS sur les Kurdes
Mars-avril 96, N°225
• La Voie principale court-circuitée •
L'expansionnisme du fascisme de Türkes soutenu par l'état • L'armée
attaque les Kurdes malgré les appels au cessez-le-feu • Les
instructions de l'état-major pour cacher les crimes commis par l'armée
• L'état d'urgence à nouveau reconduit • Quatre anciens députés à
nouveau condamnés • Seize lycéens torturés par la police à Manisa •
Centres de traitement de la torture sous la pression • Le terrorisme
d'état en mars • Le DDP pro-kurde banni, mais remplacé par le DBP • Un
nouveau parti socialiste: EP • Les violations des droits de l'homme
continuent comme avant • Le CPJ appelle à la libération de tous les
journalistes emprisonnés • 99 intellectuels à nouveau jugés par la CSE
• Ismail Besikci à nouveau condamné • Pression sur les médias en mars •
Le quotidien Evrensel fermé pour un mois • Provinces kurdes davantage
paupérisées en sept ans • Le procès de la Turquie par la Cour
européenne • Les pays nordiques prônent une solution pacifique à la
question kurde • La cour suprême bulgare valide l'élection d'un maire
turc • Le déficit commercial de la Turquie atteint 172,5% • La dette
extérieure de la Turquie grimpe à 73,3 milliards $ • Aides militaires
américaines et violation des droits de l'homme • Montée du racisme:
Émeutes anti-kurdes à Erdemli • L'appel du Conseil de l'Europe au
gouvernement turc • "Cadeau pour le oui" aux MPE de la part de
l'ambassadeur turc • Habitat II à Istanbul boycotté par les ONG
Mai-juin, N°226
• Duperies ottomanes • Turquie: la république
maffieuse • Grèves de la faim dans les prisons turques • La Turquie
traduite devant la Cour européenne • "Où est Talat Türkoglu," demande
la IHD • Deux mois de terrorisme d'état • Explosion sociale du premier
mais dans la métropole d'Habitat II • Habitat II s'est tenu sous
pression policière • Yasar Kemal reçoit le prix Hellman/Hammett •
Journée d'action sur la Turquie aux centres de Pen international • Le
CPJ désigne Mesut Yilmaz "ennemi de la presse" • Deux mois de pression
sur les média • "Le ministre turc de la justice est un super
tortionnaire" • Le journaliste Gerger à nouveau condamné • Transferts
d'armes et l'industrie d'armement (II)• Réaction d'Ankara au rapport de
HRW • Critiques à l'égard d'Ankara au Conseil de l'Europe
Juillet-août 96, N°227
• Complicité militariste-islamiste • L'armée a
besoin de 150 milliards de dollars dans les 25 prochaines années Des
hélicoptères controversés mis en service dans le Sud-est • La Turquie
produira ses propres hélicoptères pour son armée • Le parti du travail
(EP) menacé de fermeture • Les leaders de l'HADEP emprisonnés suite à
une provocation • Le nouveau gouvernement est responsable pour la mort
de 12 grévistes de la faim • Violence policière contre les "mères de
samedi" • Préoccupations des organisation médicales internationales en
Turquie • Deux mois de terrorisme d'état • Violations des droits de
l'homme en avril-mai-juin 1996 • 13.665 meurtres non élucidés devant la
CSE • Pas de retour dans les villages évacués • Chiffres récents sur
les violations de la liberté d'opinion • Le procès de l'assassinat de
Göktepe kidnappé • Un journaliste turc assassiné à Chypre • "Mort
accidentelle" d'un témoin de la brutalité policière • Deux mois de
pressions sur les médias • L'éditrice Zarakolu à nouveau emprisonnée •
Attaque de la police contre l'Association des journalistes • Nouvelles
condamnations contre Ismail Besikci • Le parlement européen lance des
actions contre la Turquie • OSCE en appel à Ankara pour une solution
pacifique • Montée en force des hommes d'affaires turcs en Europe
Rapport de la TIHV sur les décès dans les prisons turques • Le retour
de MED-TV à l'antenne malgré la pression d'Ankara • Festival de la
honte, Europalia-Turquie, finalement annulé • Bilan de la torture suite
au coup d'état du 12 septembre
Septembre-Octobre 96, N°228
• Le triangle Etat-Police-Loups Gris: Mafia • "Qui a
tué le colonel Özden?" questionne sa femme • Accord de sécurité
Turquie-Belgique • Opération répressive contre Med-TV en Belgique • Le
journaliste Isik Yurtcu récompensé par le CPJ • Un fasciste
sanguinaire: invité honorable en Belgique et en Allemagne • La
coalition militaro-islamiste double le budget de l'armée • Les
militaires satisfaits du soutien d'Erbakan à l'armée • 10 hélicoptères
Super Cobra envoyés en Turquie? • Le procès de 41 responsable de
l'HADEP a commencé à Ankara • Tunceli privé de tous les droits et
libertés humaines • Une manifestation Greenpeace se termine par des
détentions • La haute cour ordonne un nouveau procès pour les
arsonistes de Sivas • Ecoutes téléphoniques policières avec la
permission de la CSE • Trois touristes étrangers en procès pour aide au
PKK • Deux mois de terrorisme d'état • Les restes du capitaliste le
plus important de Turquie volés • Un acteur turc en procès pour le
"procès" de Kafka • 12 prisonniers politiques assassinés à Diyarbakir •
Les enfants constituent 34% de la force de travail en Turquie •
Campagne: Un million de signatures pour la paix • Une organisation
culturelle alévi risque la fermeture • Attaques islamistes contre un
professeur laïque • Le musicien Yurdatapan emprisonné pour des
activités pacifiques • Un membre du parlement européen déclaré persona
non grata en Turquie • Procès des assassins du journaliste Göktepe •
Les éditeurs du rapport du HRW en accusation • Perincek condamné à 26
mois de prison • Pressions sur les médias en deux mois • Rapport de
septembre sur les violations des droits de l'homme • Campagne d'AI sur
la Turquie • La sentence de Yasar Kemal approuvée par la haute cour •
HRW défend la TIHV • Le parlement européen condamne le régime turc •
Injustice alarmante dans la répartition des revenus • Le nouveau parti
alévi (DBH) sous la menace • La Cour européenne reconnaît coupable la
Turquie • Russie: "Sainte Sophie ne devrait pas être rouverte aux
prières islamiques" • Les EU et l'Europe déplorent le meurtre d'un
chypriote grec